L’EST remporte le classico : Ce n’est jamais assez…

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A une journée de la confrontation directe contre l’USM, Tarek Thabet loue les efforts des siens. Toutefois, le coach «sang et or» ne perd pas de vue les insuffisances à combler.

Pour l’Espérance de Tunis, Tarek Thabet en particulier, il n’y avait pas de droit à l’erreur, avant-hier. Il fallait, coûte que coûte, remporter le classico devant le CSS. Au-delà de l’enjeu sportif (un leadership à conserver avant la confrontation de demain contre le concurrent direct, l’USM), les “Sang et Or” se devaient de retrouver le chemin des victoires après les deux matches nuls concédés en Ligue des champions contre Petro Luanda.

C’est chose faite grâce à l’approche réaliste de Tarek Thabet qui, après avoir stabilisé sa défense, s’est attaqué à un compartiment clef, l’entrejeu. Ce secteur a connu face au CSS la titularisation de Ghailane Chaâlani. Ce dernier a joué un match entier. Il n’a peut-être pas retrouvé encore toutes ses sensations d’antan, mais il a toutefois rééquilibré l’entrejeu et, surtout, libéré Zakaria Ayeb dont le jeu a été plus porté vers l’avant. Une jolie prestation du jeune joueur qui n’a pas échappé à son entraîneur : «Zakaria Ayeb n’a que 20 ans. Il a une bonne marge de progression devant lui. Ce qui est bien, c’est qu’il a travaillé sérieusement. Il a une bonne vision du jeu. Il est aussi généreux dans l’effort. Lors de ce classico, il a démontré qu’il est peut-être plus utile dans un rôle plus offensif que celui de pivot sentinelle», a estimé Tarek Thabet.

Pour une attaque plus efficace…

Le retour de Ghailane Chaâlali et le nouveau rôle offensif de Zakaria Ayeb aux côtés de Yan Sasse ne peuvent que rendre l’entrejeu beaucoup plus équilibré, à même de devenir un des points forts. Chose qui aidera à atteindre le prochain objectif escompté par le coach «sang et or» : une attaque plus efficace qui ne gâche pas trop les occasions créées. A ce propos, l’entraîneur espérantiste a déclaré après le match : «Nous devons travailler encore et encore. En effet, nous devons nous améliorer devant les buts et être plus efficaces, pour ne pas rester la main sur le cœur jusqu’au coup de sifflet final, comme nous l’étions lors de ce classico».

Pour Tarek Thabet, l’essentiel a été peut-être fait devant le CSS en confirmant son statut de leader avant le déplacement à Monastir. Il sait que ce résultat positif ne peut le satisfaire, lui qui, même après la victoire remportée avec métier et réalisme, n’a pas échappé aux critiques sur les réseaux sociaux. Une chose est sûre, l’entraîneur «sang et or» a bien fait de révéler ses objectifs sur le moyen terme. Ses déclarations ont mis au grand jeu sa stratégie de travail: stabiliser le jeu de l’équipe compartiment par compartiment, la défense d’abord, l’entrejeu ensuite et l’attaque qui complète la suite de la chaîne.

A la direction du club, Hamdi Meddeb en premier lieu, de savoir protéger son entraîneur. Car ce n’est pas en changeant les entraîneurs à chaque fois que les réseaux sociaux s’enflamment que l’équipe ira loin. De toute façon, quels que soient le rendement de l’équipe et ses résultats, ce ne sera jamais assez pour une frange de supporters. Autant tourner le dos aux critiques infondées et aller jusqu’au bout d’un projet sportif.

Un commentaire

  1. Trésor bukasa

    02/01/2024 à 22:09

    Mes félicitations à vous

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