L’ESS a désigné un nouveau président par intérim: Que de temps perdu !

Après un peu plus d’un mois de black-out officiel laissant planer une ambiance de doute sur la gestion du club, la direction de l’Étoile est sortie enfin de son mutisme pour annoncer le nom du président intérimaire qui remplace Othman Jenayah aux commandes.

Depuis l’annonce de l’hospitalisation en urgence d’Othman Jenayah le 2 mars dernier, l’Etoile du Sahel vivait au rythme des annonces aussi contradictoires les unes que les autres. Pendant ce temps-là, la page officielle Facebook du club publiait les informations quotidiennes des différentes sections sans donner le moindre indice sur la manière de gérer le club durant la période de convalescence d’Othman Jenayah.

Partira, partira pas ? L’interminable feuilleton…

S’il y a une constante depuis le début de la crise de gestion qui a secoué le club depuis le 2 mars dernier, c’est l’incapacité d’Othman Jenayah à rester aux commandes. Son état de santé ne lui permettant plus de gérer le quotidien. La question est : pourquoi avoir perdu tout ce temps pour, au final, appliquer l’article 48 qui porte le vice-président, Fahmi Ennaïfer, au poste d’Othman Jenayah ? Une simple application des textes a mis fin à un peu plus de cinq semaines de spéculations de tout genre. Et pour mettre fin à une période d’intérim qui n’a que trop duré, l’article 49 a été appliqué en fixant la date des élections, le 15 juin prochain.

Ces deux décisions prises à l’issue d’une simple réunion des responsables du club sur la base d’une lecture simple des règlements intérieurs a mis fin à un interminable feuilleton qui n’avait pas lieu d’être.

Un malaise qui a poussé Dr Kamoun à démissionner

Cet interminable feuilleton a créé un malaise au sein de la famille élargie de l’Etoile du Sahel. En témoigne le départ de Hamed Kammoun, pressenti à un moment donné pour prendre la relève et même d’être “officieusement” aux commandes pendant une quinzaine de jours avant d’annoncer sa démission, le 25 mars, le jour même où le président du Comité de soutien, Abdeljelil Bouraoui, a annoncé   que Othman Jenayah a renoncé à se retirer et qu’il poursuivrait ses fonctions jusqu’à la fin de la saison sous conditions. Ceci avant qu’il ne soit démenti le jour même sur une autre radio par l’intéressé lui-même. Une semaine plus tard, Othman Jenayah a choisi El Hiwar Ettounsi pour annoncer sa sortie “médiatique”. Il a annoncé entre autres qu’il assure la gestion du quotidien jusqu’à ce qu’il passe la main au président élu pour, au final, envoyer sa démission à la fin de la semaine. On peut dire alors que Othman Jenayah a fait perdre trop de temps à son club, alors qu’il aurait dû démissionner dès le 2 mars afin de permettre aux membres du Comité directeur provisoire et du Comité de soutien de prendre les choses en main avec une application simple des textes de loi.

Personne ne peut douter du charisme de l’homme et ce qu’il a donné à l’Etoile en tant que joueur, mais surtout en tant que président. Mais sa gestion des derniers mois laisse à désirer, avec notamment sa sortie médiatique pour choisir son successeur, en l’occurrence Moez Driss, qu’il présente comme la personnalité la plus apte pour diriger l’Etoile.

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