Médenine : Des projets de santé en cours

 

En marge du colloque international sur les maladies de chirurgie cardio-vasculaire, tenu récemment à Djerba en présence de 500 participants de différentes nationalités, le ministre de la Santé, M. Ali Mrabet, accompagné du gouverneur de Médenine, a visité, vendredi dernier, l’hôpital de Ben Guerdane et le Centre de santé de base de la localité de Maâmmarat pour s’enquérir de l’avancement des travaux dans ces deux établissements sanitaires. Se rendant à l’ancien hôpital local, laissé en ruine depuis 2017, il a donné ses instructions pour le démarrage imminent des travaux de réaménagement, avec une enveloppe estimée à 7 millions de dinars. Il servira ainsi et comme prévu d’hôpital opérationnel pendant le jour uniquement.

A l’hôpital régional, M. Mrabet a fait le tour des différents services, promettant de l’équiper d’un appareil de scanner. Enfin, sa visite marathon l’a guidé au centre de santé de base de la localité de Hessi Jerbi où il a promis de mettre à la disposition de cet établissement une ambulance, afin de transporter, si besoin est, les malades à l’hôpital régional de la ville.

Caravane médicale à Zarzis

Simultanément, la caravane de l’association «Nourane pour la prévention du cancer», équipée d’un bon nombre de personnel médical et paramédical dont deux radiologues et quatre oncologues, est arrivée à son tour à Zarzis. Cette association était dernièrement au Nord-Ouest et plus précisément à Tabarka, avant de mettre le cap au Sud-Est. Selon un de ses membres présents à Zarzis, elle prend en considération le manque d’équipements et de certaines spécialités médicales dans les régions intérieures, notamment celles mal loties.

Nombreuses sont celles qui se sont inscrites pour le dépistage précoce du cancer. La salle d’attente était archicomble, surtout que le samedi est un jour du marché hebdomadaire qui jouxte l’hôpital. En deux heures, 97 femmes ont bénéficié d’échographies mammaires dont trois ont été testées positives. Et les consultations se poursuivent. Pour faire face au nombre impressionnant des patientes inscrites sur la liste, «Nourane» s’est trouvée contrainte de fixer l’âge limite supérieur à 45 ans.

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