Le président de la FTHB est confiant quand à la valeur et l’envie du Sept national avant le rendez-vous continental.
Pour la votation du budget du ministère de la Jeunesse et des Sports, le handball a été à l’honneur à l’ARP et les représentants du peuple ont demandé des nouvelles de notre équipe nationale de handball.
Le ministre a, bien entendu, tranquillisé l’assistance en lui apprenant que la préparation au prochain championnat d’Afrique nous permettra de faire très bonne figure.
La 26e édition du Championnat d’Afrique des nations messieurs se déroulera donc en Egypte du 17 au 27 janvier 2024.
Belote et rebelote pour l’Egypte qui, pour la première fois depuis la création de la Confédération africaine de handball le 15 Janvier 1973 à Lagos à l’occasion des 2e Jeux africains, qu’une nation organise un championnat continental deux fois de suite. Mais l’Egypte tire sur tout ce qui bouge depuis des années déjà et est prenante de toutes les compétitions continentales en raison de la facilité que cela lui offre pour une qualification à des JO ou à des mondiaux.
Il faut reconnaître que, depuis un bon bout de temps, la Tunisie s’est quelque peu retirée pour des raisons de moyens. Elle revient progressivement depuis deux ou trois ans.
Nous aurons donc l’Egypte (hôte et double tenante du trophée), la Guinée, le Cameroun et le Congo, le Cap Vert, vice-champion de la dernière édition, la RD Congo, la Zambie et, le Rwanda, la Tunisie, l’Angola, le Nigeria et le Kenya.
Conformément à la réglementation, les deux premiers de chaque poule se qualifieront pour les quarts de finale. Les 3e et 4e disputeront la coupe du président.
Tel que nous l’avions annoncé dans une précédente édition, la préparation démarrera le 29 décembre avec 2 matches amicaux les 28 et 29 décembre à la salle Mzali contre le Japon, équipe déjà qualifiée aux Jeux Olympiques, un stage qui aura lieu du 2 au 7 janvier avec une participation au tournoi international de France et un test amical contre la sélection française le 4 janvier à Nantes puis contre le Bahreïn le 6 janvier. Un second stage est prévu à Hammamet du 10 au 14 janvier avec deux matches amicaux contre la Guinée le 11 janvier et face à l’Algérie le 13 janvier (Les deux rencontres se joueront à 18h00). L’équipe nationale s’envolera à la fin de cette préparation pour Le Caire le 15 janvier.
Elle démarrera la phase de poules de cette 26e édition joute africaine selon le programme suivant :
Le 17 janvier 2023 Tunisie- Kenya 11h00
Le 19 janvier 2023 : Tunisie- Nigeria à 19h00
Le 21 janvier 2023 Tunisie- Angola à 19h00
Double défi
Comment se présente cette participation ?
C’est Karim Hélali, président de la Fédération tunisienne de handball, qui a bien voulu nous livrer ses impressions :
«En respect de la réglementation en vigueur, nous ne pourrions disposer de tout notre effectif que durant quinze jours avant la compétition officielle. Notre équipe, qui a une moyenne d’âge de vingt-quatre ans, est en mesure de relever les deux défis que nous aurons à surmonter. Tout d’abord, mettre à mal cette suprématie de la sélection égyptienne qui a largement profité du décrochage de notre sélection pour des raisons sur lesquelles il est inutile de revenir.
Seul l’avenir compte et nos joueurs sont très motivés et tiennent à montrer le véritable visage du handball tunisien.
Je pense honnêtement que nous sommes sur la bonne voie. Le handball tunisien est de retour. Parallèlement à l’effectif actuel, aussi performant que valeureux, nos jeunes viennent de remporter deux titres significatifs. Tous les observateurs ont relevé les qualités individuelles de notre sélection. Nous allons en prendre soin et nous lui donnerons les moyens de progresser. Notre équipe, dont on reconnaît la valeur intrinsèque, est de nouveau invitée un peu partout et c’est un signe positif qui motive aussi bien les joueurs que le personnel d’encadrement.
Ce qui est certain, c’est que nous partons avec la ferme volonté de surmonter le handicap que constitue le public. Ce n’est pas facile de jouer chez un adversaire qui fera tout pour mettre les atouts de son côté et qui bénéficie d’une préparation que l’on peut qualifier de continue. Ce sont des défis qui nous tiennent à cœur».
Voilà, c’est dit.