Les Sfaxiens comptent instaurer une nouvelle méthodologie de travail.
Abdelaziz Makhloufi est un président de club qui ne perd pas son temps pour engager un entraîneur. La preuve, à peine le championnat terminé que le nouveau coach pour la saison qui suit est déjà connu. Le contrat de Mohamed Kouki n’a pas été prolongé et les contacts avec l’entraîneur du club angolais Petro Luabda ont été noués.
Les discussions ont été rapides et l’accord a été facile. Il faut dire que le salaire mensuel annoncé (120 mille dinars), outre les autres avantages laissés secrets, ont accéléré la procédure. Le CV du technicien portugais est riche avec trois titres de champion d’affilée avec Petro Luanda (2021 / 2022, 2022 / 2023 et 2023 /2024) et un parcours très apprécié en Ligue des champions même s’il n’a pas été bien récompensé.
Après les expériences pourtant très courtes qui n’ont pas dépassé les quelques mois avec des entraîneurs portugais (Jorge Costa en 2022, José Mota en 2017 et Paulo Duarte en 2015 ), Abdelaziz Makhloufi n’a pas réfléchi deux fois avant d’opter pour Alexandre Santos avec un contrat de deux ans pour mettre un terme à l’instabilité au niveau du staff technique et asseoir une méthode de travail dans la durée. Même si pour réussir le grand chantier de remise sur pied du CSS, le staff technique approprié n’est qu’un facteur parmi d’autres dans cette dure bataille de reconstruction.
La main sur le cœur
L’idéal serait de commencer avec le nouveau staff, par un retour réussi la saison prochaine aux compétitions africaines. Mais cet objectif n’est pas encore atteint après le rejet par la Commission nationale d’appel mardi du recours des Sfaxiens en première instance de leur réclamation contre l’Espérance. Le rêve des deux points tant espérés s’est donc volatilisé et la menace du ST de coiffer le CSS à la troisième place est devenue sérieuse. Les Stadistes ont des chances de s’octroyer deux victoires sur le tapis vert après leurs deux réclamations contre le CA et l’USM, ce sera examiné par le Bureau de la Ligue nationale de football professionnel aujourd’hui. Il suffit que l’une de ces deux réclamations aboutisse, pour que le classement définitif du championnat change et pour que le CSS fasse les frais des deux points gâchés lors du dernier match à Sfax face aux «Sang et Or».