Accueil Sport Au fait du jour : Les fossoyeurs débarquent

Au fait du jour : Les fossoyeurs débarquent

Avant même que la saison ne soit vraiment terminée, on a commencé ici et là à annoncer les «bombes» (à retardement) : des responsables aujourd’hui en place, mais qui ne savent pas s’ils seront là la saison prochaine, sont entrés en contact avec des joueurs et les ont recrutés. De quelle manière?

Cela pourrait être un précontrat ou un accord entre les deux parties?

Toujours est-il que tournent en boucle les supposés exploits de ceux qui sont sur le marché. Des noms. Il y a ceux qui sont en fin de carrière et qui ont décidé de retourner au pays. Il leur faut un gîte doré que leurs agents leur assurent en guise d’adieu. Y figurent ceux qui n’ont pu s’intégrer et qui sont bien obligés de survivre. Avec des «influenceurs» professionnels, ils pourraient se caser et donner des boutons de fièvre aux supporters et être la cause de bien des désagréments pour l’équipe piégée. 

Bien entendu, pour ne pas généraliser, il y a parfois une bonne pioche, mais ce n’est pas toujours le cas et les  clubs se retrouvent dans des situations qui évoluent rapidement vers la sanction imposée par la Fédération internationale de football pour lourds impayés envers ces joueurs ramenés. Des centaines de millions, des milliards sont perdus chaque saison dans ce genre de litiges, car les règlements internationaux sont sans pitié.  

Nos clubs dont une bonne partie, sinon la majorité, squattent le professionnalisme pur et dur, n’ont pas encore compris que les bons joueurs subsahariens ne courent pas les rues. Les meilleurs sont recrutés par des équipes qui ont les moyens d’engager de grosses sommes pour les avoir. Ceux qui ne trouvent pas preneurs viennent et nombre d’entre eux ne valent pas la mise. Considérant l’organisation actuelle de nos clubs, leurs  moyens limités et la rareté des éléments confirmés sur le marché, il est plus indiqué de  s’engager dans le recrutement de jeunes qui promettent et dont l’avenir s’annonce prometteur.

Dans le cas contraire, ce sera l’infernale spirale de dettes et de sanctions qui ruinent et mettent en péril l’avenir de ces clubs.

Le football tunisien a fourni à chaque saison des clubs menacés de disparition, victimes de ces graves fautes d’appréciation et de mauvaise gouvernance.

On ne semble pas en tirer des conclusions.   

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