L’Espérance réussit un grand coup en championnat face à l’Etoile (2-0) : Le champion retrouve ses marques

1,397
En battant l’Etoile, l’Espérance freine ainsi l’élan de l’un de ses rivaux et retape à neuf son moral pour le rendez-vous crucial contre Ahly Benghazi ce mercredi en Ligue des champions.

Le prélude du championnat de cette saison 2020-2021 a révélé au moins trois favoris pour la consécration finale, l’Espérance, champion en titre, le CSS et l’Etoile. Et de toute évidence, les duels qui opposeront les membres de ce trio entre eux seront décisifs et impacteront sensiblement le cours des choses.

Du coup, tous les chocs seront des matches à six points et heureux qui remportera le plus grand nombre de ces explications directes.

Dans cet ordre d’idées, l’Espérance a frappé un grand coup avant-hier à Radès en disposant de l’Etoile Sportive du Sahel sur le score net de 2 buts à zéro.

Cette victoire permet déjà à l’Espérance d’avoir trois précieuses longueurs d’avance sur l’un de ses deux rivaux, en attendant l’autre sommet avec le CSS prévu dans une dizaine de jours à Sfax.

Un rythme payant

A vrai dire, ce choc entre «Sang et Or» et «Etoilés» n’a pas tenu ses promesses. On peut même dire que l’Espérance n’a pas rencontré une opposition notable de la part de l’équipe sahélienne qui était méconnaissable.

Les débats étaient nettement dominés par les protégés de Mouïne Chaâbani qui étaient manifestement plus déterminés à glaner les trois points de la victoire.

Ils avaient aussi les moyens de leurs ambitions en parvenant à imposer un rythme soutenu que les Sahéliens ne pouvaient suivre. On avait même l’impression que ces derniers étaient venus à Tunis avec l’idée d’éviter la défaite, sans plus. Et on a rarement vu les attaquants de l’ESS tenter quelque chose pour inquiéter Moez Ben Chrifia, sauf, peut-être, en début de match (7’) sur une attaque de Hamza Lahmar sauvée par le keeper espérantiste. Après quoi, l’équipe sahélienne va être submergée par son hôte qui lui était supérieur sur plus d’un plan.

A l’image de Chetti et El Houni, l’EST s’est montrée à son avantage face à l’ESS Photo M.HMIMA

Cette victoire tombe à pic avant le rendez-vous crucial de la Ligue des champions ce mercredi à Radès contre les Libyens d’Ahly Benghazi.

Le bras de fer avec l’ESS était en quelque sorte une répétition pour le rendez-vous continental dans lequel la victoire est devenue impérative. C’est que, lors du match aller, l’Espérance s’était laissée accroché (0-0) au Caire.

C’est ainsi que l’on a pu avoir une idée sur la stratégie à adopter et qui a été  magistralement réussie face à l’Etoile. En gros, cela consistait à prendre d’assaut la ligne arrière de l’adversaire jusqu’à l’étranglement, tout en restant constamment vigilant en défense.

Ce plan a bien fonctionné grâce à l’entente parfaite entre les défenseurs «sang et or» : Chetti, Nagguez, Yaâcoubi et Badrane. Ces derniers ont été régulièrement épaulés par Chaâlali, Coulibaly et Ben Romdhane chaque fois que les Etoilés cherchaient à amorcer des opérations offensives.

Les joueurs de milieu espérantistes étaient, à leur tour, au four et au moulin aussi bien dans le jeu de couverture que dans la reconversion et la confection des opérations offensives.

Leur promptitude et leur métier les ont amplement aidés à imposer à l’Etoile un rythme frénétique qu’elle ne pouvait pas contrer. Surtout en raison de l’absence de son meilleur joueur Amine Ben Amor, le pivot international qui a laissé un grand vide.

Marzouki, enfin !

Quant au jeu offensif de l’Espérance, il a affiché une meilleure santé en commençant à carburer comme il se doit. Et même si Khénissi et ses buts se font encore attendre, Alaaeddine Marzouki est, en revanche, sorti de sa léthargie en jouant un match plein. Il a été comme un poison dans le camp étoilé grâce à ses tentatives aussi bien nombreuses que variées : incursions, tirs et vivacité. D’ailleurs, c’est lui qui allait ouvrir le score (7’).

Il était même à deux doigts de réussir un ou deux autres buts en fin de match.

Quant à Hamdou El Houni, il n’y a rien à dire, ce garçon arrive toujours à contribuer à la victoire, même s’il n’est pas en pleine forme. Le Libyen fut à l’origine du penalty accordé par l’arbitre à l’Espérance (90’+2’) que Chaâlali se chargera de transformer victorieusement.

Cette victoire va certainement donner des ailes aux coéquipiers de Hamdi Nagguez et c’est tant mieux !

Laisser un commentaire