La ministre des Affaires culturelles appelle à une coopération entre le ministère, la société civile et le secteur privé en vue de lancer et réussir l’opération de restauration de la citadelle de Hammamet.
Une réunion s’est tenue, aujourd’hui, au siège du ministère des Affaires Culturelles. A l’ordre du jour la Citadelle de Hammamet, au Cap Bon- encore appelée Bordj-, et les procédures juridiques et techniques appropriées pour sa restauration ainsi que ses environs immédiats.
La rencontre a porté sur les problèmes fonciers qui entravent la valorisation de ce monument, qui devra se mettre en place avec l’Institut National du patrimoine (INP), l’Agence de Mise en Valeur du Patrimoine et de Promotion Culturelle (AMVPPC) et avec toutes les parties intervenantes.
Le fort a été transformé en caserne après 1881
La ministre Hayat Ketat Guermazi appelle à une coopération entre le ministère, la société civile et le secteur privé, en vue de restaurer et d’aménager tous les monuments historiques de la ville de Hammamet, et pour améliorer les supports de promotion. Elle a encore fait valoir l’impératif d’appliquer la loi à tous les contrevenants, en coordination entre l’INP et l’AMVPPC et toutes les parties concernées.
Pour la petite histoire, fondée en 893, la forteresse de Hammamet avait servi de logement à l’intendant du ribat et à ses principaux compagnons, retirés par dévotion et ascèse ou encore pour surveiller les côtes, afin de prévenir contre les dangers venant de la mer, peut-on lire sur le site Patrimoine Tunisie. Selon la même source, la Citadelle avait été agrandie sous le règne du prince hafside Uthman (vers 1463), afin de servir de résidence au gouverneur de la ville. Transformé en caserne après 1881, le monument s’est énormément détérioré en 1893 et n’a ensuite été restauré qu’en 1900. En 2023, sa valorisation s’impose donc.
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