Pour la modernisation du secteur financier : Un financement de 400 millions de dinars de la BAD

Le ministre du Développement, de l’Investissement et de la Coopération Internationale, Zied Ladhari, a signé le jeudi 13 juin, en marge de sa participation aux assemblées annuelles de la Banque africaine de développement qui se tiennent à Malabo, Guinée Equatoriale, avec le vice-président de la Banque, chargé du Développement et de l’intégration régionale et prestation de services, une convention de financement d’un montant de 120 millions d’euros, soit l’équivalent de près de 400 millions de dinars.
Ce financement, qui s’inscrit dans le cadre d’appui budgétaire, sera  remboursé sur 25 ans avec une période de grâce de 7 ans et un taux d’intérêt de 0, 39%. Il servira à financer la 2e phase du Programme d’appui à la modernisation du système financier (PAMSFI) II.

Atténuation des disparités
M. Ladhari a souligné à cette occasion que le programme entre dans le cadre des efforts fournis par le gouvernement de mener des réformes visant une croissance économique accélérée, résiliente et inclusive, ajoutant que ce programme vise l’amélioration du climat des affaires, le renforcement des produits de financement et l’atténuation des disparités régionales, à travers le renforcement de la gouvernance du secteurs financiers et l’amélioration de l’accès des populations et des entreprises aux services financiers.
Le ministre a exprimé également sa haute satisfaction du niveau de la coopération entre la Tunisie et la BAD qui constitue aujourd’hui une des premiers partenaires de la Tunisie dans ses programmes de réforme et de développement.
Le système financier tunisien, une fois mis à niveau, permettra de fournir les meilleures prestations aussi bien pour les particuliers que pour les hommes d’affaires. Le secteur connaît depuis quelques années une concurrence acerbe suite à l’installation de plusieurs banques étrangères dans notre pays comme la Société Générale. Les moyens les plus performants sont utilisés en vue d’attirer les clients. Ainsi, la digitalisation a concerné toutes les banques de la place. En outre, un médiateur est mobilisé en vue de résoudre à l’amiable les éventuels conflits entre les clients et la banque. Les clients ont constaté, par ailleurs, que les procédures d’ouvrir un compte d’épargne ou d’un compte courant ont été raccourcies et simplifiées, et ce, pour gagner du temps.

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