Actuel | Maintenir la cadence

1,938

 

La situation économique internationale critique, au cours de ces deux dernières années, ne doit pas masquer les réalisations accomplies dans le domaine politique sans enregistrer des avancées sur le plan économique et social. Cela dit, le chemin à parcourir pour atteindre les objectifs du Plan de relance économique reste long. L’espoir de changement reste à la portée, pour peu que les efforts déployés atteignent les objectifs assignés à ce train de réformes. L’espoir est toujours permis, et le pays, même avec des moyens limités, peut se rattraper. Sans doute, il reste énormément à faire, mais la Tunisie s’est engagée dans le bon sens. Raison pour laquelle les grandes réformes  importantes à accomplir concernent plusieurs domaines et dossiers, tant aux plans politique qu’économique et social.

Alors que les institutions financières prévoient une récession mondiale en 2023, avec de graves dommages durables pour les économies émergentes et en développement, la Tunisie se dirige vers une amélioration économique, sociale et politique indéniable. Certes, la tâche est lourde et délicate tant les défis internes et externes sont énormes, mais elle n’est pas impossible!

La conjoncture internationale actuelle, délicate s’il en est, induite par le conflit russo-ukrainien, les développements improbables en Tunisie et dans tous les pays émergents, exige de rapides adaptations et réglages.

C’est dire, en effet, que les propos de Josep Borrell,  Haut représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, qui a évoqué l’inquiétude de l’UE quant à « la détérioration de la situation économique et politique de la Tunisie», redoutant ainsi l’effondrement du pays,  et affirmant que  « l’institution ne peut pas aider un pays incapable de signer un accord avec le Fonds monétaire international »,  ne peuvent qu’inciter notre pays à redoubler d’efforts et accélérer la réalisation des réformes dont  les fruits redonneront  confiance  aussi bien aux Tunisiens qu’à leurs partenaires économiques stratégiques.

Même si, comme il faut en convenir, beaucoup reste à faire, la Tunisie est en phase avancée de gestation. Le président Kaïs Saïd, tenant fermement le cap de l’immense chantier de réforme et de renouveau qu’il s’est fixé, a déjà honoré un certain nombre de ses engagements politiques. Autant de promesses sont  faites pour que l’année 2023 soit celle de l’amélioration des performances économiques, et du pouvoir d’achat des Tunisiens…. Divers chantiers de grande importance sont programmés pour l’année 2023 pour stimuler une croissance inclusive, accélérer la cadence des réformes engagées  pour mettre le pays totalement à l’abri des bourrasques.

En tout cas, malgré les propos et les réactions qui essayent de bloquer la marche de la Tunisie vers la croissance et le développement, des avancées palpables ont été enregistrées tant au niveau national qu’au plan international. Elles demeurent certes insuffisantes,  mais la volonté exprimée au sommet de l’État laisse présager que notre pays va quitter définitivement la zone de turbulences où l’ont jeté les années de mauvaise gouvernance.

Laisser un commentaire