Le Sommet africain du climat, le premier du genre sur le continent, tenu au Kenya, est un événement planétaire parce que le débat et les enjeux qui en ressortent touchent à une question des plus sensibles : la transition écologique et les solutions au réchauffement planétaire. Cette Afrique pauvre, déchirée par la famine, les conflits et ravagée par les interminables guerres et les flux migratoires clandestins en Europe, sans oublier la menace terroriste et le crime organisé, n’est pas responsable, comme le disent les participants à ce sommet, de l’émission de carbone causant le réchauffement planétaire et les dérèglements météorologiques. Mais, paradoxalement, c’est l’Afrique qui en fait les frais. Et ces pays industrialisés les plus riches, qui usent de la nature et de la terre d’une façon démesurée (voire criminelle), souffrent nettement moins que les pays africains. C’est l’une des idées centrales de ce sommet. Un paradoxe qui doit servir de levier pour aider l’Afrique, au potentiel gigantesque en termes de richesses naturelles, à réussir sa transition écologique. Les gourous de ce monde développé ont constaté que l’Afrique est un continent abattu par les effets de ce réchauffement planétaire (selon les chiffres, cela coûte plus de 300 milliards d’euros jusqu’à 2030), et que ces pertes poussent les ressortissants africains à se ruer vers l’Europe et les gouvernements à s’endetter et à leur demander de l’aide. En même temps, une course effrénée se tient entre les grandes nations du monde pour gagner la sympathie de l’Afrique en lui offrant l’expertise, l’argent ( aide et endettement facilités) et l’accompagnement dans le domaine des énergies propres, et ceci va générer beaucoup de bénéfices à ces grandes nations qui détiennent le savoir et la technologie appropriés. L’Afrique est donc en mesure de bien aborder l’avenir et de trouver, à travers cette transition écologique, un moyen de lutter contre la pauvreté et de réaliser une croissance certaine et basée sur un intérêt croisé avec l’Occident. Le climat, l’écologie sont aujourd’hui la clé économique et politique pour changer le présent morose et aller chercher de nouvelles voies salutaires. Le dénouement de l’impitoyable et gênante question du réchauffement planétaire due à la pollution est une piste rentable pour tous. Nous, en tant qu’Africains, devons bien saisir ce moment historique en vue de développer encore cette idée de transition écologique et de la concrétiser par des paradigmes gagnants et efficaces. L’Occident, saturé à tous les niveaux, cherche dans notre continent au potentiel extraordinaire, à se relancer. A notre continent de saisir cette chance.
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