L’équipe de Tunisie s’envole aujourd’hui pour Séoul : La CAN, on y est déjà !

 

Depuis l’explication du Caire contre l’Egypte il y a un mois, notre team national prépare d’ores et déjà le prochain tournoi continental. Une préparation qui se poursuit à partir d’aujourd’hui avec  un nouveau stage ponctué par deux tests amicaux, face à la Corée du Sud ce vendredi et contre le Japon mardi prochain.

La sélection nationale a entamé, depuis hier soir, un nouveau stage qui, rappelons-le, sera ponctué par deux matches amicaux, ce vendredi à Séoul contre la Corée du Sud et mardi prochain à Kobe face au Japon. La délégation tunisienne s’envole, d’ailleurs, aujourd’hui pour Séoul. Deux séances d’entraînement sont prévues sur place, après-demain et jeudi. Les deux matches amicaux programmés lors de ce rassemblement du mois d’octobre s’inscrivent dans le cadre de la préparation de la prochaine CAN : « Nous sommes en pleine préparation pour la phase finale de la CAN. Une préparation que nous avons commencée déjà il y a presque un mois en affrontant l’Egypte en amical. Ce fut, d’ailleurs, un excellent test», estime le sélectionneur national, Jalel Kadri.

Affronter deux sélections asiatiques pour préparer la Coupe d’Afrique des nations paraît peu adéquat. D’ailleurs, la question a encore une fois interpellé : « Parfois, les sparring-partners qui correspondent aux profils recherchés ne sont pas disponibles. J’ai espéré affronter des sélections africaines pour préparer la CAN, mais cela n’était pas possible. », a répondu le sélectionneur national avant de poursuivre : « Comme je l’ai expliqué l’autre fois, nous avons reçu l’invitation de la Corée du Sud et le Japon qui nous ont sollicités pour des rencontres amicales. Ces deux sélections sont, certes, asiatiques, mais ont des qualités techniques qui nous serviront sans doute dans notre préparation pour la CAN. La Corée du Sud et le Japon sont deux adversaires de très bon calibre. Par ailleurs, le onze national pourra profiter de ces deux matches amicaux pour s’adapter au rythme élevé, compte tenu du style de jeu des sélections asiatiques qui repose sur la rapidité et l’engagement physique. En effet, le football asiatique est très virulent. Des similitudes qu’on trouve, d’ailleurs, avec le football africain», a-t-il expliqué.

Deux tests utiles et difficiles…

Pour Jalel Kadri, l’équipe de Tunisie a déjà atteint un palier fort intéressant quant aux choix de ses sparring-partners : «Je trouve que notre team national a atteint un nouveau palier dans le choix de ses sparring-partners. Nous avons affronté l’Algérie puis l’Egypte chez elles. Aujourd’hui, nous avons la possibilité d’affronter deux bons sparring-partners asiatiques. Les deux prochains tests nous seront d’une grande utilité dans notre préparation pour la prochaine CAN. Ce seront deux tests utiles et très difficiles à disputer techniquement. Se trouver dans la difficulté contre des sparring-partners de bonne qualité technique ne peut que nous mieux préparer pour la phase finale de la CAN. En effet, nos joueurs pourront profiter de ces deux matches amicaux pour s’adapter au rythme élevé, compte tenu du style de jeu des sélections asiatiques qui repose sur la rapidité et l’engagement physique», a noté le sélectionneur national.

Le Mondial 2026 en ligne de mire

Alors qu’il s’apprête à disputer la phase finale de la CAN de la Côte d’Ivoire, Jalel Kadri pense déjà à l’étape suivante : «Au mois de novembre, nous ouvrirons une nouvelle page, celle des qualifications à la Coupe du monde 2026 ».

Et si le sélectionneur national pense déjà à l’étape suivante, c’est que les fenêtres Fifa sont espacées, outre qu’elles se comptent sur le bout des doigts. Ce qui explique, entre autres, pourquoi l’ossature de l’équipe de Tunisie est composée essentiellement de joueurs qui évoluent dans des championnats étrangers.

Ce qui les rend beaucoup plus compétitifs que leurs camarades qui jouent en Championnat national. Un championnat tunisien qui a beaucoup perdu de sa verve, ces dernières années, et ce n’est pas la formule du Play-off et de Play-out qui le rendra plus attractif. Au contraire, à cause de cette formule, les internationaux locaux ont beaucoup moins de matches dans les jambes sur la saison, outre les mini-trêves qui ponctuent le déroulement de l’exercice.

C’est pourquoi, d’ici la CAN et même au-delà étant que l’équipe de Tunisie disputera les qualifications de la Coupe du monde 2026, les internationaux locaux seront lésés. Jalel Kadri, lié par un contrat-programme, a des objectifs à atteindre. Et si des places se libèrent, la priorité sera donnée aux jeunes binationaux qu’il a convoqués au mois de septembre, Elias Saâd et Anas Haj Mahmoud notamment.  Car la priorité du staff technique national est de trouver de trouver de nouvelles solutions en attaque. Les internationaux locaux, eux, doivent briller et attendre qu’une place se libère après la CAN lors d’une fenêtre Fifa où que l’équipe nationale n’ait pas de match important à disputer, pour espérer une petite place au soleil.

Il faudra attendre la fenêtre Fifa du mois de juin prochain. C’est la règle du jeu, tant que le championnat national ne retrouve pas son aura d’antan.

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