Le président de la République reçoit la présidente du Comité national de réconciliation pénale, M­ Mishkat Salama : « Ni leur fortune, ni leur allégeance à l’étranger ne peuvent blanchir leurs forfaits et les protéger de toute responsabilité et punition, aujourd’hui ou demain »

 

Le Président de la République a reçu hier au Palais de Carthage Mme Michkat Salama, présidente du Comité national de réconciliation pénale, et a pris connaissance de l’avancement des travaux de ce comité, surtout après la dernière réunion du Conseil national de sécurité.

Le Président de la République a passé en revue un certain nombre de dossiers qui mettent en évidence l’ampleur de la corruption qui a ravagé l’Etat et saigné les capacités du peuple tunisien depuis le début des années 90 du siècle dernier, ainsi que les réseaux qui se sont constitués en Tunisie et à l’étranger et qui ont été occultés après la révolution et blanchis avec des fonds, alors qu’ils prétendaient faussement qu’ils étaient venus lutter contre la corruption, mais la corruption a augmenté avec eux. « Les nouveaux corrompus ont extorqué les anciens corrompus et chaque parti a trouvé ce qu’il voulait », a souligné le Chef de l’Etat.

Le Président de la République a réitéré que la redevabilité est une revendication populaire et que les corrompus qui se cachent aujourd’hui et qui possèdent des bras dans tous les secteurs n’échapperont pas au châtiment. « Ils n’ont d’autre choix que de restituer l’argent qu’ils ont détourné et de poursuivre ensuite leur business, à l’abri de toute vendetta ou extorsion ou de recourir à la justice, devant laquelle tous sont égaux. Car ni leur fortune, ni leur allégeance à l’étranger, ni les voix vendues ne peuvent blanchir leurs forfaits, leur argent et les protéger de toute responsabilité et punition, aujourd’hui ou demain », a-t-il conclu.

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