Handball | Mouvement des entraîneurs : La valse des divorces

Coups d’éclat à l’EST et à Sakiet Ezzit qui ont opté pour le changement.

Déjà deux divorces consommés : à Tunis et à Sfax. D’abord, dans la capitale, où l’Espérance Sportive de Tunis s’est séparée de l’entraîneur Nejib Ben Thayer, qui a été remercié au lendemain du semi-échec des «Sang et Or», concédé contre toute attente à la salle Zouaoui même face à la modeste équipe de Ksour Essaf. Un nul qui a failli se transformer en catastrophe pour les copains de Boughanemi, si les visiteurs avaient plus cru en leurs chances dans les trois dernières minutes du match. Suffisant pour penser au limogeage de Ben Thayer qui fut immédiatement entériné par le président du club, connu pourtant pour son fort soutien à cet entraîneur. En réalité, cette rupture chauffait depuis près de… deux ans meurtris par la perte de trois titres. A Sfax, même scénario avec le divorce entre le Club Sportif de Sakiet Ezzit et son coach qui était, comme Ben Thayer, sur un siège éjectable sous le poids de l’accumulation de résultats en dents de scie et, donc, aux yeux des responsables et des supporters, peu conformes à la nouvelle grande stature du club.

Parfum du Nil

Mais les dénominateurs communs entre ces deux associations ne s’arrêtent pas là, puisque, curieusement, celles-ci ont opté pour l’école égyptienne pour gérer le volet technique. En effet, si les Sfaxiens ont pu rapidement renouer avec leur ex-coach cairote, Issam Hammed, les Tunisois sont déjà en pourparlers très avancés avec un autre technicien égyptien qu’on dit valeureux, mais dont ils préfèrent, pour le moment, taire le nom jusqu’à la fin des négociations.

Et dire que ces deux équipes, pour clore le… jeu des comparaisons, vont prendre part à l’épreuve de la Coupe d’Afrique des vainqueurs de coupe qui se déroulera du 19 au 31 mai prochain à Agadir (Maroc).

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