Pour celui qui, en 1991, a inscrit quatre buts dans les filets de Choubir, l’équipe de Tunisie a de meilleurs arguments à faire valoir tout à l’heure. Toutefois, des joueurs talentueux, comme le jeune Majbri, ne doivent pas être ignorés par leurs coéquipiers.
«Etant un derby, le match Tunisie-Egypte s’annonce disputé, très disputé même, compte tenu de l’enjeu qui prime. Notre sélection nationale est revenue à son meilleur niveau après l’échec essuyé devant la Syrie. Nos joueurs ayant retenu la leçon après cette défaite inattendue.
En ce qui concerne cette demi-finale, je suis confiant en la capacité des nôtres à passer le cap de l’Egypte. Nos joueurs sont motivés à l’idée d’aller en finale. Il suffit qu’ils jouent collectif. C’est la clef de la réussite. C’est que j’ai constaté, et je ne suis pas le seul, que certains joueurs, qui font appel de la balle, sont ignorés par leurs coéquipiers, Hannibal Majbri en particulier. Et c’est bien dommage pour un joueur technique doté d’une excellente condition physique, mais qui passe une bonne partie du match à parcourir inutilement le terrain.
Tactiquement, nous avons de meilleurs arguments à faire valoir. Je pense particulièrement à Seiffeddine Jaziri. Nous devons juste faire attention aux balles arrêtées. Par ailleurs, notre gardien doit se montrer plus vigilant avec les balles aériennes. Il doit monter plus haut, ce qu’il ne fait pas par moments.
L’Egypte est, certes, une grande nation de football, mais l’équipe que nous affronterons tout à l’heure n’est pas aussi redoutable que le pensent certains. Comme je l’ai dit, il suffit que nos joueurs fassent preuve d’esprit collectif et que notre gardien de but fasse plus attention aux balles aériennes et la qualification en finale est dans la poche».
