Earth Hour 2022 : Des actions de sensibilisation pour sauvegarder notre planète

Une table ronde, un show musical et allumage des bougies ont été organisés pour célébrer le «Earth Hour»  dans sa nouvelle édition.

La semaine dernière, le monde a célébré l’événement Earth Hour dédié à la protection de la nature, de l’environnement  et la sauvegarde de la biodiversité. Earth Hour ou « Une heure pour la planète » est, en effet, une manifestation internationale, démarrée à l’initative du Fonds mondial pour la nature (WWF) depuis 2007 et appelle à la mobilisation des gens pour lutter contre le changement climatique. C’est une manifestation qui consiste à  couper la lumière et à débrancher les appareils éléctriques pendant une durée d’une heure  pour économiser l’énergie et réduire les émissions de gaz à effet de serre.

En Tunisie, cet événement, dans sa dixième édition, a été tenu à la Cité de la culture de Tunis afin de  sensibiliser les citoyens, notamment les enfants et les générations futures, quant à la réduction de la consommation des énergies, néfastes  pour l’environnement.

A cet effet et lors de cette action, une table ronde a été organisée pour démontrer les impacts du changement climatique et la consommation d’énergie sur la biodiversité avant de passer au spectacle  de musique, à l’allumage des bougies et à l’extinction de l’éclairage  pendant une heure.

Assia Guezi, experte en l’environnement, trésorière de l’association Earth Hour Tunisia, et modératrice de la table ronde, a précisé que cet événement mondial se tient chaque année, durant le dernier samedi du mois de mars, et ce, pendant une heure, de 20h30 à 21h30, lors de laquelle on éteint la lumière pour sensibiliser aux bienfaits de la réduction de consommation des énergies et des ressources en eau sur la sauvegarde de la biodiversité. « Par cet événement, nous essayons de sensibiliser le grand public, les médias, les citoyens pour préserver la nature pour les générations qui viennent. Cette manifestation a été démarrée en Tunisie pour la première fois en  2013 et s’est tenue officiellement  à l’avenue Habib-Bourguiba. Parallèlement à l’ouverture officielle, des associations, qui œuvrent pour la préservation de l’environnement, organisent  des manifestations dans les régions pour encourager le grand public et tous les secteurs à adhérer à cette action », note l’experte.

Assia Guezi ajoute que d’habitude, une action de nettoyage, de reboisement… précède le lancement officiel de l’événement Earth Hour. «Cette dixième édition s’est tenue en présentiel, après une rupture de deux années consécutives à cause de la pandémie. Elle a comporté une action de sensibilisation, organisée par des volontaires de WWF Tunisie, pour expliquer  les objectifs de cet événement et comment  toucher et sensibiliser, surtout les enfants, à cet effet. Une  table ronde a été également organisée  pour sensibiliser  les citoyens et les  encourager  pour diminuer et réduire   la consommation de la lumière et de l’énergie  considérée comme la première source de la pollution et contribue de la sorte au changement  climatique. C’est pour cette raison que nous nous réunissons aujourd’hui  pour encourager la consommation des énergies renouvelables (solaire, photovoltaïque, éolienne…)  afin de sauvegarder la biodiversité et diminuer le réchauffement climatique », a-t-elle révélé.

Earth Hour, un  mouvement environnemental mondial

Né à Sydney en 2007, Earth Hour est un  mouvement populaire dédié  à  l’environnement dans le monde et a été organisé, depuis, dans plus  de 190 pays et territoires  qui œuvrent à prendre des mesures environnementales tangibles. Le mouvement, né suite à la crise environnementale,  reconnaît ainsi le rôle des individus dans la création de solutions aux défis environnementaux les plus urgents de la planète et exploite le pouvoir collectif pour susciter le changement. Des initiatives à ce titre sont nées grâce à ce mouvement,  telles que la création d’une aire marine protégée de 3,4 millions ha en Argentine, d’une forêt de 2.700 ha en Ouganda, ainsi que  l’interdiction des plastiques à usage unique et des produits en polystyrène dans la capitale équatorienne et la plantation de 20.000 plants de mangrove dans 13 villes d’Indonésie.

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