Une question à Bahija Ben Abdallah

Au-delà de cette première édition de Souk El Kahina, comment résoudre la problématique de l’écoulement des articles des petits artisans et pérenniser la commercialisation des produits des petits agriculteurs et producteurs pendant toute l’année ?

Nous allons faire participer les porteurs du label El Kahina dans toutes les foires qui sont organisées l’année durant à travers tout le pays, tel le Salon de l’artisanat du Kram. Nous comptons créer également une plateforme de la vente en ligne baptisée « Souk El Kahina » où on compte intégrer 1.000 produits tout en continuant à chercher d’autres articles. La boutique « Souk El Kahina », marché citoyen et solidaire à Hay Tahrir, là où siège Inda-Interabe, offre également aux consommateurs une panoplie de produits certifiés. Nous essayons à chaque fois de l’alimenter encore plus et d’enrichir la gamme des articles exposés venant essentiellement des régions du Cap Bon, du Kef et de Sidi Bouzid. D’autre part, la deuxième phase de notre projet après avoir certifié les produits agricoles bruts puis transformés consiste à intégrer l’artisanat autre qu’agro-alimentaire.

L’exposition-vente de Hay Tahrir a une autre finalité : identifier des partenaires pour nos producteurs à travers le circuit des épiceries fines, boutiques et concept stores. Nous donnons ainsi une visibilité permanente à nos petits agriculteurs et unités de transformation et essayons de créer pour eux de nouvelles possibilités pour écouler leurs produits. Le réseautage fait partie aussi de notre démarche. Avec 450 000 bénéficiaire et clients d’Enda Tamweel, nous ambitionnons de mettre en place une économie solidaire, qui réunit toute cette communauté. Un réseau qui rende possible l’échange, le partenariat et les collaborations multiples.

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