Exposition «El Ghram Eli Fik» de Najoua Hassouna à l’Espace Sidi Ben Aissa à Hammamet : Peindre passionnément

 

On ne peut que succomber à ce sentiment curieux et persistant de (re)découvrir Hammamet, de l’arpenter autrement à travers une touche picturale, celle d’une femme artiste-peintre, Najoua Hassouna, dont le nom ne vous dit peut-être rien, mais qui tient actuellement sa première exposition personnelle à l’Espace Sidi ben Aïssa (l’ASM de Hammamet), et ce, jusqu’au 20 mai en entrée libre.

C’est dans l’enceinte de l’Espace central Sidi ben Aïssa, en plein cœur du centre-ville de Hammamet, que se tient l’exposition-vente personnelle de l’artiste peintre Najoua Hassouna, qui, après avoir écumé les expositions collectives de la région de Hammamet, se lance à partir du 11 mai dans l’accrochage de sa première exposition personnelle.

C’est au gré des hasards que ses tableaux nous appellent. Faites uniquement à l’acrylique, ses œuvres, esquissées passionnément, révèlent un contenu qui a été déjà vu, à maintes reprises, mais qui se distingue par la touche féminine de son artiste. Fortement imprégnée par son vécu à Hammamet, elle raconte ses ruelles, sa médina arabe et l’architecture de ses édifices les plus emblématiques. Elle les dessine souvent dans les détails près, dans l’enceinte de sa médina historique, tout comme dans ses environs, à commencer par les poissons symboliques, son coucher de soleil, le golfe, quelques paysages sablonneux ou marins, qui font la beauté côtière de Hammamet, peinte à l’état initial, sans ses artifices hôteliers ou touristiques. « El Ghram Eli fik », tel est l’intitulé de l’expo-vente, exprime la passion ardente de l’artiste, pour la peinture. Elle y raconte consciemment ou inconsciemment l’environnement dans lequel elle vit toujours, alternant souvent des portraits peints de quelques icones de la chanson arabe qu’elle adule ou qui l’attirent, citons Abdelhalim Hafedh, Om Kolthoum, ou même l’iconique Charlie Chaplin, en affichant sur ses tableaux quelques citations connues. Vortex en couleur, yeux ou des roses ponctuent aussi la découverte, sans oublier le clin d’œil à l’habit traditionnel local.

« El Ghram Eli Fik » est le titre d’une exposition subjective, qui traduit une passion presque juvénile pour la peinture, entretenue par Najoua Hassouna. Cette expo-vente pourrait éventuellement attirer les amoureux de la ville, les visiteurs passagers, qui affluent actuellement en pleine saison estivale et qui aimeraient découvrir les villes… d’une autre manière.       

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