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Brics : Deux nouveaux membres

Depuis le 1er janvier 2024, l’Egypte et l’Ethiopie sont officiellement membres des «Brics». Les deux pays africains, qui font partie des cinq nouveaux membres avec l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Iran, rejoignent ainsi l’Afrique du Sud, qui était, jusque-là, le seul du continent à faire partie des «Brics». L’Ethiopie est le deuxième pays le plus peuplé d’Afrique avec 123 millions d’habitants, derrière, le Nigéria, qui en compte 216 millions.

L’Egypte, quant à elle, avait déjà rejoint en mars dernier la Nouvelle banque de développement (NDB) des Brics, opérationnelle depuis 2015, et dont l’objectif est «de mobiliser des ressources pour des projets d’infrastructure et de développement durable dans les marchés émergents et les pays en développement», lit-on sur le site internet de l’institution financière. L’Argentine, également invitée à devenir membre en août, ne fera finalement pas partie du groupe. Son nouveau président ne souhaite pas que son pays intègre le bloc.

Les «Brics» sont une plateforme importante de coopération entre les marchés émergents et les pays en développement, composée à l’origine du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud. Avec l’adhésion officielle de l’Egypte et de l’Ethiopie, de l’Arabie saoudite, des Emirats arabes unis et de l’Iran, les Brics comptent désormais dix membres.

Etude — PME : Un entrepreneur sur cinq gagne moins que le «Smic»

Selon une récente enquête de la Confédération des petites et moyennes entreprises (Cpme), un dirigeant de TPE-PME sur cinq perçoit une rémunération mensuelle nette inférieure à un Smic, soit moins de 1.400 euros. La rémunération des entrepreneurs étant généralement comprise entre 1.400 et 2.600 euros mensuels pour 31% des répondants, entre 2.600 et 4.000 euros pour 25% d’entre eux et supérieure à 4.000 euros pour ceux qui restent (25%).Alors qu’en 2023, on a beaucoup parlé du partage de la valeur et que le débat ne manquera sans doute pas de resurgir sur les augmentations de salaires en 2024, la Cpme a mené une enquête auprès de 1.331 dirigeants de TPE-PME sur leur rémunération mensuelle. Le résultat est sans appel ! Selon la  Cpme, les chefs d’entreprise ne s’en «mettent pas plein les poches. Etre entrepreneur, c’est croire à son projet, faire vivre et grandir son entreprise, créer de la richesse et de l’emploi. C’est aussi faire le choix de cette indépendance à laquelle il est si difficile de renoncer ensuite. Mais il est parfois bon de rappeler les difficultés auxquelles sont confrontés les chefs d’entreprise sur le dos desquels les règles et contraintes s’accumulent, un grand nombre de textes allant même jusqu’à les mettre en cause pénalement, en cas de non-respect de règles dont ils n’ont parfois même pas connaissance. Une TPE-PME n’est pas une grande entreprise en modèle réduit, personne ne doit l’oublier».

Enquête de la Banque centrale du Maroc : Des patrons entre optimisme et incertitudes

Les industriels ont abordé la fin de l’année 2023 avec optimisme, selon l’enquête conjoncturelle mensuelle de la Banque centrale du Maroc portant sur le mois de novembre 2023. Malgré quelques incertitudes sur l’évolution future de la production et des ventes, les patrons des entreprises opérant dans le secteur industriel anticipent des améliorations au cours des trois prochains mois dans toutes les branches. A l’exception du secteur agroalimentaire. En effet, suite à l’enquête menée entre le 1er et le 27 décembre 2023, on s’attend cependant à une baisse de la production et à une stagnation des ventes dans la branche agroalimentaire, a indiqué la Banque centrale qui met également en évidence une amélioration de l’activité, avec un taux d’utilisation des capacités de production (TUC) qui s’est stabilisé autour de 76%. Selon les résultats de l’enquête, la production a enregistré une hausse, couvrant des hausses dans la «chimie et parachimie» et dans la «mécanique et métallurgie», une stagnation dans les «textiles et cuirs» et dans l’«agroalimentaire» et une baisse dans «l’électricité et la métallurgie».

Les ventes, quant à elles, auraient été en hausse tant sur les marchés locaux qu’étrangers, a également indiqué la Banque après analyse des avis recueillis. Selon l’institution, par branche, les ventes auraient enregistré une hausse dans la «chimie et parachimie», dans la «mécanique et métallurgie» et dans le «textile et cuir», une stagnation dans «l’électrique et l’électronique» et une baisse dans l’«agro-alimentaire».

Les commandes auraient quant à elles connu une hausse, couvrant des hausses en «chimie et parachimie», en «mécanique et métallurgie» et en «électrique et électronique», une stagnation dans le «textile et cuir» et une baisse dans l’«agroalimentaire».  Quant aux carnets de commandes, les constructeurs estiment qu’ils auraient été à un niveau inférieur à la normale dans tous les secteurs à l’exception du «électrique et électronique» où ils auraient été à un niveau normal. Les chefs d’entreprise s’attendent finalement à une baisse de la production et à une stagnation des ventes au cours des trois prochains mois, même si près d’un tiers des entreprises signalent un manque de visibilité sur l’évolution future de la production et des ventes.

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