La chronique judiciaire

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Un étudiant affilié à Daech incité à assassiner son père militaire

La Chambre criminelle chargée des affaires de terrorisme a condamné, lors de l’audience du 19 janvier 2024, un jeune étudiant accusé d’avoir échangé sur l’application de « Telegram » avec un chef jihadiste de Daech, surnommé « Abou El Baraâ », installé en Syrie.

Ce chef terroriste de Daech lui envoyait des cours religieux, l’encourageant à combattre les agents de l’ordre qualifiés de « taghout » et l’incitant à assassiner son père militaire, en l’égorgeant.

Il lui envoyait, également, des conseils pour devenir, ce qu’on appelle, un « loup solitaire » lors de l’accomplissement d’un acte terroriste, sachant qu’il lui a demandé d’exécuter une opération en plein cœur de la capitale Tunis.

Interrogé, l’accusé a nié tout ce qui lui était reproché. Il a été confronté à des preuves tangibles comme les correspondances qu’il a eues avec Abou El Baraâ. Le mis en cause a persisté à nier, en prétendant qu’il n’est pas l’auteur du compte incriminé et qu’il n’a jamais acheté de couteau pour égorger son père.

Après délibérations, la Cour a condamné l’accusé à quatre ans de prison ferme.

Encore un mandat de dépôt à l’encontre de Ridha Charfeddine

Le ministère public près le Pôle judiciaire financier a émis, le 22 janvier 2024, un nouveau mandat de dépôt à l’encontre de l’homme d’affaires et ancien député Ridha Charfeddine, pour soupçons de malversations douanières et de change.

Il devait comparaître le 25 janvier 2024 devant la 6e Chambre correctionnelle chargée d’examiner les affaires de corruption financière du Tribunal de première instance de Tunis.

A noter que la même Chambre correctionnelle avait décidé l’annulation des procédures de poursuites contre Ridha Charfeddine dans une affaire similaire après avoir présenté des documents attestant que le mis en cause a effectué un arrangement avec la douane tunisienne.

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