Espaces de loisirs : Les prix hors de portée

Passer quelques heures dans un café ou un lieu de loisirs situé dans l’une des zones balnéaires nécessite un budget conséquent. C’est que le contrôle des prix n’est pas toujours disponible pour rappeler à ces cafetiers que les prix doivent être maîtrisés pour des consommateurs dont le pouvoir d’achat est fort limité.

Dans les espaces de loisirs et les cafés sur les plages aussi bien à la banlieue nord qu’à la banlieue sud, les prix des produits de consommation sont hors de portée. Les clients doivent avoir un budget conséquent pour pouvoir acheter ces produits trop chers. En effet, une famille composée de cinq membres doit prévoir au moins 50 dinars en se rendant dans ces lieux très fréquentés. Ainsi, une citronnade atteint les 3d,500, le café les 2 dinars et l’eau minérale (1,5 litre) les 2 dinars. Evidemment, le consommateur ne peut pas discuter les prix. Il doit payer cash sa consommation ou choisir un autre lieu pour se défouler. Certaines personnes se sont approprié la plage et exigent 5 dinars pour rester quelques heures sous le parasol. C’est dire que la situation est chaotique et le contrôle économique et de santé ne semble pas disponible dans ces lieux.
Pourtant, il est nécessaire d’effectuer un contrôle rigoureux pour rappeler à l’ordre ces cafetiers dont le seul souci est de faire des recettes énormes sur le dos du pauvre consommateur qui a un pouvoir d’achat de plus en plus maigre. Au cours de la saison estivale qui tire à sa fin, les besoins se font de plus en plus grands alors que le revenu est stable. Les vacances nécessitent un budget important que les citoyens, relevant de la classe moyenne, ne peuvent pas s’offrir. Certaines familles préfèrent aller passer quelques jours dans un hôtel. Là aussi, les prix sont hors de portée.

Organiser sa propre visite
Certains hôteliers ne reculent devant rien pour arrondir leurs recettes. Ils essayent d’augmenter les prix comme pour dissuader le client tunisien et l’obliger à ne plus se rendre dans un hôtel. Le Tunisien veut souvent avoir accès à la piscine, manger à sa guise, se défouler pendant le soir et jusqu’au petit matin en ne se privant de rien. Le budget prévu pour trois jours dans un petit hôtel de 3 ou 4 étoiles peut coûter les yeux de la tête. Toutes les économies accumulées pendant une année de travail sont dépensées dans ces établissements. D’où la nécessité d’effectuer à ce niveau aussi des contrôles en recommandant aux hôteliers de fixer des tarifs avantageux pour les Tunisiens qui ont toujours soutenu le tourisme local quand il était en crise à cause de la désaffection des touristes étrangers.En fait, pour encourager le tourisme local à tout moment de l’année, il est nécessaire d’agir au niveau des prix qui doivent être revu à la baisse.
Les lieux de loisirs en Tunisie ne sont pas, certes, nombreux mais ceux qui existent pratiquent souvent des prix très élevés sans toujours offrir un service de qualité. Les cafetiers et les propriétaires des lieux de loisirs savent très bien que les Tunisiens ne restent pas chez eux pendant la saison estivale. Ils veulent se déplacer et se défouler en achetant des produits de consommation divers dont les pizzas et les sandwichs garnis au fromage, au jambon et au thon. Ces promoteurs exploitent cette opportunité pour relever les prix notamment ceux qui sont libres. L’idéal serait d’organiser sa propre visite dans les lieux écologiques en emportant avec soi son déjeuner préparé à la maison. Les vacanciers peuvent également installer leur parasol sur la plage et consommer leurs boissons achetées des grandes surfaces. Cela leur coûterait beaucoup moins cher et les mettrait à l’abri de ces commerçants rapaces et soucieux de gains rapides. Les Tunisiens qui disposent d’une voiture peuvent aller dans l’une des zones balnéaires et se défouler à leur guise à moindres frais sans être obligés d’acheter de ces restaurants ou cafés installés sur les plages.

Laisser un commentaire