Le CSS affronte Asko de Kara: Pas facile du tout !

Les hommes de Karim Delhoum vont devoir jouer avec le cœur et les tripes pour rentrer avec un résultat positif de leur difficile déplacement à Lomé.


Arrivée lundi à quatre heures à Lomé, capitale du Togo, la délégation du CSS éprouve déjà l’immensité et la délicatesse de la tâche qui attend l’équipe de Karim Delhoum au Stade de Kégué devant une équipe togolaise avide de gommer son échec au second tour éliminatoire de la Ligue des champions pour le passage à la phase de poules par une qualification à la phase de groupes en Coupe de la CAF. Les Kondonas de Jean-Paul Abalou ont été éliminés par la JS Kabylie (1-2 à Lomé et 1-1 à Sétif). Les fans de l’ASKO ont eu droit à une entrée libre et gratuite pour cette première manche dans un stade de 30.000 places. C’est dire l’importance accordée par les locaux, soutenus par un grand public au match de cet après-midi. Si le CSS est habitué à une telle ambiance chaude en Afrique qui ne l’a pas empêché de faire de grands matches et même des exploits, tout n’est pas pour le mieux dans le groupe des 22 joueurs ‘‘noir et blanc’’ convoqués pour cette rude épreuve. Il y a d’abord le problème de la lassitude physique et certainement du manque de fraîcheur des cinq piliers qui étaient avec l’équipe nationale olympique et qui ont rejoint le groupe directement après le match contre les Diables Rouges U23 du Congo. Alâa Ghram, Mohamed Nasraoui, Farès Néji, Abdallah Amri et Achraf Habbassi n’ont même pas eu le temps de souffler après cette rencontre qui les a usés physiquement et moralement, après une élimination des plus douloureuses de la bande de Maher Kanzari. Karim Delhoum n’a pas le choix et doit compter sur eux, même amoindris et à court de ressources physiques et mentales. Quatre des cinq forment le socle du compartiment défensif : deux arrières centraux (Ghram et Nasraoui) et deux demis défensifs axiaux (Néji et Amri). Cela ne peut être qu’inquiétant face à une équipe togolaise qui a un bon potentiel offensif et qui est forte dans la zone de vérité adverse. En Algérie, elle a réussi à égaliser devant la JSK (but de Bruno Avotor) et a été à deux doigts de remonter son handicap du match aller ( défaite par 2 buts à 1). Le CSS doit savoir profiter de la vulnérabilité du secteur défensif de son adversaire pour marquer ce but à l’extérieur qui compte double en cas d’égalité et qui vaut son pesant d’or.   

Un résultat rassurant à l’extérieur…

La qualification en coupes africaines passe souvent par un résultat rassurant à l’extérieur (victoire cela va de soi, nul positif et même courte défaite avec un but marqué). Nos Olympiques ont payé cher le fait de n’avoir pas marqué à Brazzaville et d’avoir encaissé un but assassin à Tunis. Seulement, cette ligne d’attaque sfaxienne, qui ne pourra pas compter sur son buteur Hazem Haj Hassen blessé, aura-t-elle des ailes, avec un milieu de terrain qui ne sera pas au top physiquement pour animer le jeu et créer une multitude d’occasions de scorer et avec un Ismaël Diakité isolé en pointe, pour réaliser l’exploit de marquer des buts loin de ses bases afin de faciliter la seconde manche à Sfax ?  

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