Le ministre canadien de la francophonie au Sommet de Djerba : Un partage d’idées et de valeurs communes

 

L’école canadienne d’Ezzahra, ainsi que d’autres institutions d’enseignement similaires basées en Tunisie, ne sont que le fruit d’une étroite collaboration bilatérale dans le secteur de l’éducation.

A peine arrivés en Tunisie pour prendre part au 18e Sommet de la Francophonie, prévu à la fin de cette semaine, à Djerba, le ministre canadien responsable de la Francophonie du Nouveau-Brunswick, Glen Savoie, et la délégation l’accompagnant, ont effectué, hier matin, une visite officielle à l’école canadienne «Galileo Galilei», ouverte à Ezzahra, dans la banlieue sud de la capitale, depuis quatre ans. L’école a ainsi reçu, des mains du ministre, la plaque officielle d’autorisation à offrir le curriculum du ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance du Nouveau-Brunswick, suite à son ouverture en septembre 2020. Ce curriculum mène à l’obtention du diplôme d’études secondaires du Canada Nouveau-Brunswick.

Lors d’une cérémonie d’accueil, un aperçu du contenu éducatif et pédagogique dispensé par cette école a été passé en revue. Le ministre, ainsi que tous les invités, ont été agréablement surpris par les acquis et prestations dûment fournis. Devant un auditoire composé du staff éducatif et administratif, mais aussi des parents, un défilé d’élèves, filles et garçons de différents niveaux scolaires, ont excellé dans l’illustration de la langue française, faisant montre d’éloquence et d’habilité dans la diction et la prononciation. Leurs prestations en matière d’expression, de poème et de lecture d’œuvres littéraires ont été fort appréciées et applaudies.

Excellente relation académique

Prenant la parole, M. Glen Savoie a tenu à féliciter les élèves et leurs enseignants pour un tel niveau atteint, ce qui est de nature à contribuer à l’amélioration des compétences linguistiques et au rayonnement de l’image de la francophonie en Tunisie. Selon lui, avoir une école canadienne sur le sol tunisien n’est qu’un témoignage édifiant de l’attachement de la Tunisie aux valeurs universelles de la francophonie et sa détermination infaillible à enrichir sa culture et son histoire. Cette francophonie dont la Tunisie s’apprête, incessamment, à abriter le 18e Sommet à Djerba, fête aujourd’hui ses 50 ans. Un événement d’envergure, auquel s’invitent les Etats membres associés et observateurs de l’Organisation internationale de la Francophonie. «Je suis énormément honoré d’y être invité, afin d’échanger et de partager avec nos amis et partenaires les idées et les valeurs communes qui nous réunissent..», nous déclare-t-il, fier et réjoui d’avoir visité pour la première fois la Tunisie.

Pour lui, ce sera une opportunité de renforcer davantage les liens d’appartenance et les relations de partenariat et de coopération entre nos deux pays. D’ailleurs, l’école canadienne d’Ezzahra, ainsi que d’autres institutions d’enseignement similaires en Tunisie, ne sont que le fruit d’une étroite collaboration bilatérale dans le secteur de l’éducation. «Nous nous réjouissons de la concrétisation de ce partenariat qui témoigne de l’excellente relation académique entre nos deux pays.

C’est aussi un plaisir de voir cette école offrir le curriculum francophone du Nouveau-Brunswick en sol tunisien», renchérit S. E Mme Lorraine Diguer, ambassadrice du Canada en Tunisie. Et de souligner que la coopération tuniso-canadienne est riche d’une soixantaine d’accords de partenariat déjà signés entre les deux pays. «Plus de 2.000 étudiants et étudiantes tunisiens sont inscrits dans des institutions canadiennes», recense-t-elle.

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