Le fléau de la migration persiste à Zarzis : Les subsahariens reviennent à la charge

 

Migration clandestine, on n’en a pas fini avec, malgré les efforts sécuritaires déployés sur nos côtes et au large. A Zarzis, comme dans bien d’autres régions reconnues être points de transit, ce fléau persiste encore, sans issue à l’horizon.      

Les Africains subsahariens sont toujours présents en grand nombre à Zarzis. À les voir un peu partout, on peut dire que le problème de la pénurie de main-d’œuvre est résolu. En effet, à l’heure actuelle, des centaines de ces migrants travaillent dans la cueillette des olives et dorment à la belle étoile, dans la campagne.

D’autres ont opté pour les petits métiers comme la maçonnerie, le jardinage, la peinture, la restauration, la pêche, le nettoyage… Qu’on ne s’y trompe pas, leur objectif principal étant de chercher comment rejoindre l’Eldorado européen. Par ailleurs, nombreux se sont rassemblés dans la zone touristique et ont créé des troubles, ce qui constitue un danger pour les citoyens de la place. Et effectivement, ce qui devait arriver arriva le week-end dernier. Certains de ces migrants, dont l’un était en possession d’une arme blanche, ont été surpris en train de dérober une barque pour prendre le large vers l’Italie.

Les habitants en colère

D’autres ont été attrapés, alors qu’ils déverrouillaient une maison inhabitée. 

Les garde-côtes et les agents de la  garde nationale multiplient patrouilles et inspections dans les petits ports de pêche quotidiennement. Ils ont arrêté deux personnes dernièrement à Ksar Zaouia et saisi une barque ramenée du lac d’El Biban, en vue de s’en servir pour la migration clandestine. C’est la raison pour laquelle plusieurs marins-pêcheurs ont avoué être contraints de passer la nuit dans leurs bateaux pour ne pas les perdre. 

La grogne est montée chez les riverains qui ont observé, samedi dernier, un sit-in, revendiquant le transfert de ces migrants ailleurs. Le délégué de la ville s’est rendu sur les lieux, à l’écoute des protestataires pour les rassurer, mais aussi pour leur trouver une solution. En attendant d’agir dans le bon sens.  

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