Pommes de terre : La Fédération nationale des producteurs appelle à fixer le prix du Kg à la production à pas moins de 900 millimes

La Fédération nationale des producteurs de plants de pommes de terre (FNPPPT) a appelé à fixer le prix du kilogramme de pommes de terre, à la production, à pas moins de 900 millimes pour parvenir à couvrir le coût de production, constituer un stock régulateur et encourager l’agriculteur à continuer à exercer ce type de culture.

« Le coût de production d’un hectare de pommes de terre a dépassé 18 500 dinars, suite aux augmentations des prix des intrants notamment les semences (plus de 3 500 dinars /tonne) », a expliqué la FNPPT, dans un communiqué.

La Fédération a appelé le gouvernement à subventionner l’agriculteur tunisien et à fournir une production nationale permettant de couvrir les besoins locaux « au lieu de dépenser de dizaines de milliards pour importer les pommes de terre et subventionner par conséquent l’agriculteur étranger ».

Cette situation a mené à un déséquilibre de la filière de pomme de terre et à une mauvaise gestion dans la production, estime la fédération.

Depuis quelques semaines, un groupe d’internautes a lancé une campagne de boycott des pommes de terre et des bananes. Les membres de ce groupe ont appelé, sur les réseaux sociaux, à boycotter tous les produits agricoles en particulier, dont le prix de vente au consommateur dépasse 2 dinars le kg.

Le groupe qui gère la page Facebook « Boycottons la cherté, vivons mieux », compte, jusqu’à ce jour, 1 592 172 abonnés.

Un commentaire

  1. karabaka youssef

    04/12/2019 à 10:49

    C’est une demande équitable et logique à condition de fixer un taux de bénéfice pour les commerçants qui ne doit pas dépasser les 20%. Ainsi le consommateur achètera le KG à 1180Mi au max. le contrôle se fait sur la base du facture d’achat et le commerçant ne doit pas réaliser des bénéfices au delà du taux fixer. S’il s’agit d’un intermédiaire spéculateur, il tenu aussi de ce taux et que sa spéculation reste à ses risques et périls.
    Du 900 mi, sera retenu un taux (50 mi par exemple) pour le marché de gros et les autorités de contrôles, se pencherons, ainsi, seulement sur le stockage illégale de pommes de terre.
    Dans cette situation l’agriculteur et le consommateur trouve son compte soulignant que seulement ses deux intervenants qui sont pièce maitrisasse et nécessite la protection et le soutient de l’état.

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