Infrastructure hospitalière: Le Conseil de l’Ordre des Médecins lance un SOS!

Malgré l’avantage du recul que la bonté divine et la générosité du Ciel ont bien voulu nous accorder, par rapport aux pays les plus développés du monde, l’on n’a pas su hélas  en profiter comme il se doit.

Il semble que, d’après nombre de nos sommités médicales et scientifiques, nous allons incessamment nous trouver nez à nez avec une fâcheuse courbe ascendante qui atteindra bientôt le pic, du fait d’une contamination horizontale allant crescendo. Le SOS lancé vendredi dernier par voie télévisée, par le représentant du Conseil de l’Ordre des Médecins , nous ont donné des frissons et froid dans le dos ! Quoiqu’il dût nous donner l’alerte beaucoup plus tôt.

Nos personnels médicaux et paramédicaux se sont trouvés sur le front « sans armes ni munitions ». Les membres de notre brave armée blanche sont en train de tomber un à un dans les filets de la pandémie, parce qu’ils ne portent pas les accessoires élémentaires de sécurité !

Et il est à craindre que nous avancions en toute vitesse vers l’épouvantable pic sans « ceinture de sécurité ».

Notre infrastructure hospitalière, de par sa capacité réduite, surtout en ce qui concerne les espaces et les équipements de réanimation (300 lits pas plus !), n’est pas véritablement en mesure d’affronter convenablement le danger.

Et l’on n’a pas prévu une infrastructure de fortune et d’appoint pour atténuer les revers du pic dit imminent. Au niveau du confinement à imposer à nos compatriotes venus d’ailleurs, ils sont exemptés de tout contrôle sanitaire et parfois sécuritaire.

Nos pairs fraîchement débarqués de Libye, une zone de haute turbulence, ont été dispersés dans le pays sans le moindre contrôle médical. Les intéressés ont été tout simplement invités par les autorités à signer un simple engagement incolore, inodore et avec la saveur du corona, pour se prêter chez eux à l’auto-isolement. Que finalement, nul ne sera fichu de respecter !

Le confinement obligatoire imposé aux personnes sérieusement suspectées n’est nullement surveillé. Si les braves maîtres des cliniques ont jusqu’ici fait montre d’une solidarité agissante avec un peuple vivant sous la menace et toujours sur le qui-vive, la plupart des hôteliers continuent de figurer aux abonnés absents au moment où ils auraient tous dû être omniprésents, refusant toute collaboration. Ceci dit vivement la réquisition !

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