EST: Rachat impératif !

Rares sont les fois où l’imperturbable club «sang et or» se trouve dans une situation aussi délicate en début de saison. Après le semi-échec de la première journée (2-2)  devant l’ASSoliman, la victoire devient «impérative»  face à l’USMonastir. Mais comment y parvenir?

Mouïne Chaâbani et ses joueurs ont désormais une obligation de résultat et de bonne prestation afin de pouvoir se réconcilier avec leurs supportes après le trébuchement de la première journée (2-2) devant l’ASSoliman à Radès-même.

L’opération de rachat va devoir commencer dès cet après-midi au stade Ben-Jannet face à l’USMonastirienne.

Les Monastiriens chez eux seront incontestablement un os dur, très difficile à manier. La finale de la Coupe de Tunisie qu’ils ont remportée à la fin de la saison écoulée aux dépens de l’Espérance est là pour confirmer cette appréhension. Mais en même temps, ce revers, encore en travers de la gorge de la large famille espérantiste, pourrait constituer un catalyseur important pour les «Sang et Or» qui veulent, par la même occasion, prendre leur revanche sur cette équipe monastirienne qui épate depuis deux saisons déjà.

Non à l’entêtement !

Seulement, on se pose déjà la question: est-ce que l’Espérance de ce début de saison, qui a déçu criardement devant l’ASSoliman, serait capable d’un tel exploit, surtout qu’elle aura affaire à un client redoutable?

Au vu de la rencontre de dimanche dernier, on se demande déjà qui va pouvoir transformer les nombreuses occasions de but gachées avec la réussite requise?

C’est d’ailleurs la problématique majeure qui se dresse encore devant Mouïne Chaâbani qui, avec un nouvel échec, risquerait de se retrouver sur la sellette pour de bon cette fois-ci.

Même Hamdi Meddeb, qui le protège jusqu’à présent en signe de reconnaissance pour les deux historiques saisons de 2018 et 2019, pourrait s’en séparer sans hésitation au cas où l’insuccès persistait à alimenter la colère (qui gronde déjà) chez tous les fans du doyen des clubs tunisiens.

Du coup, Mouïne Chaâbani doit laisser de côté son «entêtement» et reconsidérer ses choix, tant au niveau des hommes qu’à celui du système de jeu.

Et il semblerait que, déjà, le timonier espérantiste compte mettre sur le banc des remplaçants quelques «cadres de marque» qui se trouvent au bout du rouleau et incapables d’être performants, à l’image de Khénissi, Chamam et même Ben Chrifia.

Ces trois grands noms du club de Bab Souika ont besoin d’un certain temps pour recharger leurs accus et doivent céder leur place à d’autres joueurs, capables de changer le look de l’équipe.

Ainsi, on pourrait d’entrée voir à l’œuvre Farouk Ben Mustapha dans la cage, Mohamed Ali Yaâcoubi à la place de Khalil Chamam et Mohamed Ali Ben Hamouda au poste d’avant de pointe. Rien qu’avec un petit «pouce-pouce» pareil, le résultat suivra sans l’ombre d’un doute, ne serait-ce qu’en ce qui concerne le rendement de l’équipe. C’est que ce ne sont pas les alternatives de rechange qui manquent dans le riche effectif de l’Espérance.

Ben Khalifa, déjà blessé

Sur un autre plan, on va devoir attendre encore quelque temps avant de voir à l’œuvre le nouveau venu Nassim Ben Khalifa. En effet, ce dernier vient de contracter une blessure musculaire  qui le forcera au repos d’un mois environ.

On aurait aimé que le remaniement attendu à Monastir concerne, en premier lieu, ce Tuniso-Suisse qui est précédé par une bonne réputation.  Mais la poisse en a décidé autrement.

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