Après un début de championnat laborieux face à l’ASSoliman (2-2), l’Espérance a renoué avec les victoires devant l’USM et l’USTataouine. Mais c’est contre Ahly Benghazi en Ligue des champions que la bonne santé doit être affichée demain au Caire.

Par le passé, l’Espérance Sportive de Tunis n’a jamais connu une entame en Ligue des champions précédée par une longue liste d’absences, tant au niveau de son effectif de base qu’à celui de son staff technique.

En effet, cette situation atypique sera une première dans son aventure africaine, puisque demain, au Caire, l’équipe de Bab Souika sera amoindrie de plusieurs joueurs et de son entraîneur Mouîne Chaâbani, ainsi que de son adjoint Majdi Traoui, à l’occasion du match à jouer contre Ahly Benghazi dans le cadre du tour éliminatoire.

Pour cette entrée en matière, l’Espérance sera privée des services de Mohamed Ali Ben Romdhane, Khalil Chammam et Abderraouf Benguith qui ont été suspendus par la CAF, après le quart de finale de l’édition précédente contre Ezzamalek.

Il en a été d’ailleurs de même pour Chaâbani et Traoui.

Des solutions existent

Toutefois, cette situation, aussi «problématique» semble-t-il, ne demeure pas insurmontable, car des solutions existent pour remédier à toutes ces absences grâce à la richesse des «ressources humaines» dont dispose l’Espérance.

D’abord, pour ce qui est de la suspension de Mouîne Chaâbani et Majdi Traoui, la mission de diriger l’équipe face à Ahly Benghazi sera confiée au directeur technique Kamel Kolsi qui saura, sans aucun doute, conduire à bon port la barque «sang et or».

Quant aux sanctions infligées aux joueurs, elles ne devraient, normalement, pas poser problème car, bien des choses ont changé depuis quelque temps au niveau de l’effectif de base. En effet, l’Algérien Abderraouf Benguith et le capitaine Khalil Chamam ne sont plus des titulaires en puissance depuis le début de la nouvelle saison.

Mais la principale absence qui pourrait se faire sentir reste celle de Mohamed Ali Ben Romdhane, le pivot qui est devenu une pièce maîtresse dans l’ossature de l’équipe. Et malgré cela, il ne serait guère difficile de pallier cette absence, car ce ne sont pas les alternatives de rechange qui font défaut dans le groupe.

Le jeune ivoirien, Cedrik Gbo, qui a tapé dans l’œil de tout le monde lors du match de championnat joué jeudi dernier contre l’USTataouine, pourrait le remplacer et confirmer tout le bien qu’on pense déjà de lui.

La liste des absences va s’allonger encore pour concerner deux autres noms et non des moindres. Il s’agit de Farouk Ben Mustapha, le nouveau keeper numéro un de l’Espérance, qui vient de contracter une blessure musculaire nécessitant un mois de repos. C’est d’ailleurs la même chose pour le nouveau venu Anice Ben Khlifa qui ne reprendra son service qu’à la mi-janvier prochain.

Ahly Benghazi, un adversaire prenable…

Par ailleurs,  ce que l’on peut avancer à propos de l’adversaire de l’Espérance, Ahly Benghazi, qui a opté pour le Caire pour y recevoir notre représentant, c’est qu’il est loin d’être un ogre à redouter.

Tout un chacun connaît les difficultés du football libyen, en raison de l’instabilité qui sévit en Libye depuis dix ans. Cela a sensiblement impacté la vie de tous les clubs libyens  qui s’efforcent quand même de continuer à prendre part aux différentes compétitions africaines.

Et, du coup, l’on ne s’attend pas à une mission «draconienne» pour les «Sang et Or» dans ce match aller qui se déroulera sur un terrain neutre et à huis clos.

Pour donner une idée sur le niveau actuel du client de l’Espérance, il y a lieu de rappeler qu’à l’occasion de son dernier match amical daté du 3 décembre courant il a été cartonné 4 buts à zéro par le club égyptien des Pyramides.

Tout de même, aucun match n’est gagné d’avance, quel que soit le niveau de l’adversaire !

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