L’expert en économie préfère attendre la dernière version officielle du PLF 2022 pour se prononcer, explique-t-il à La Presse :
« Avant de penser à la loi de finances pour la prochaine année, il faut déjà débloquer l’actuelle situation. Nous sommes dans l’impasse, nous avons de grandes difficultés pour boucler le budget de l’Etat pour les deux mois qui restent de l’année 2021. Que doit-on faire ? Comment peut-on agir face à une telle situation ? A quoi faut-il s’attendre ? Moi, je ne suis pas optimiste, car nous n’avons pas agi lorsqu’il fallait agir, nous payons le prix cher de dix ans de mauvaise gestion de la chose économique. Les lois de l’économie et de la finance ne sont pas clémentes, au moindre mauvais pas vous payez cash. En dépit de cette situation, il n’y a pas de faillite en Tunisie, personnellement je n’aime pas ce mot mais je considère qu’il y a un grand effondrement économique. On possède des milliers de solutions afin de sortir de l’ornière. En effet, les solutions existent toujours, quid de la volonté commune et de la stabilité du pays ? Il faut faire des sacrifices, tout le monde doit contribuer au sauvetage de l’économie nationale, car tout le monde est concerné. Le problème c’est qu’au début on était capable de résoudre les problèmes, sauf que maintenant nous avons un cumul de dix ans de problèmes ».
