Le programme a continué dans cette lancée, offrant au public et à ses 12 jeunes participants des moments de partage, de rencontre, de création et de réflexion collective avec Ibrahim Mahama, Beya Othmani, Mamou Dafé, Abdoulaye Konaté et Georges Camille.
Depuis son ouverture officielle en février dernier, le nouveau centre d’art contemporain, le « 32 bis », continue de proposer différents programmes et autres activités qui vont dans le sens de sa vocation, celle d’un lieu hybride et alternatif de recherche, de création, d’exposition, de formation, d’accompagnement professionnel et de partage des savoirs. Depuis «Wird», une exposition inaugurale des photographies de l’artiste franco-algérien Bruno Hadjih, ça n’a pas cessé de bouillonner entre les murs de l’ancien siège Philips, 2 bâtiments de 4 niveaux s’étalant sur 4.000 m2, construit en 1953 au cœur de Tunis. Entre différents ateliers, rencontres, causeries et autres rendez-vous marquants à l’instar de l’inauguration de la fresque monumentale «Les bâtisseurs» de l’artiste tunisien Atef Maatallah, l’atelier de création et l’exposition/performance « Jieker» de l’artiste Sud-africaine Thania Petersen. Le «32 bis » développe, également, différents projets d’accompagnement de jeunes artistes tunisiens et du continent africain. C’est dans ce sens que s’inscrit son programme AFC-Academy qui s’adresse à de jeunes artistes nord-africains et maliens, en partenariat avec le African Culture Found – ACF, un organisme transnational et continental visant à appuyer et accompagner le secteur culturel, cofondé par l’artiste malien Abdoulaye Konaté. L’ACF Academy a ouvert ses portes le 5 juillet pour proposer, tout au long du mois, une série de rencontres et discussions avec des professionnels de l’art contemporain. La première rencontre s’est faite avec l’architecte, critique d’art et éditeur français Jean-Loup Pivin, autour de la Revue Noire, une maison d’édition et de production dont il est cofondateur (en 1990). Jean-Loup Pivin est l’un des pionniers de l’ingénierie culturelle en France dans les années 1980, et a réalisé plus de 200 études de programmation et de faisabilité, à commencer par le Musée National du Mali dont il fut, plus tard, l’un des architectes. La Revue Noire est consacrée à la recherche artistique et à la présentation des différentes formes d’expressions contemporaines en Afrique et dans les pays de la diaspora. Une archive considérable de la création africaine contemporaine, elle pose la question de la visibilité des artistes contemporains africains et des pratiques actuelles. L’ACF Academy, avec ses différents volets, entre discussions, open studio et rencontres, a continué dans cette lancée, offrant au public et à ses 12 jeunes participants qui sont: Oussama Ben Sassi, Myriam Amri, Siryne Eloued, Asma Ben Aïssa, Sophia Attigui, Fatima Zahra Benhamza, Blqees Zuhair Bnana, David Fayek, Yasmine Elmeleegy, Indépendance Amadigue Dugnon, Liasmine Fodil et Ibrahim Ballo des moments de partage, de création et de réflexion collective avec Ibrahim Mahama, Beya Othmani, Mamou Dafé, Abdoulaye Konaté et Georges Camille. Ses activités se pousuivent jusqu’à la fin du mois de juillet.
