L’EST se contente d’un match nul à Sfax : Une défense flottante !

 

Non seulement les moments forts du match n’ont pas été suffisamment exploités, mais le gardien Debchi et le défenseur Tougaï se partagent la responsabilité du but d’égalisation d’Ajjel.

Les «Sang et Or» criaient victoire jusqu’à la 86’ de jeu, mais au final, ils n’ont pas su préserver leur avantage durant les quatre minutes restantes du temps règlementaire. La faute à qui ? Elle est en fait partagée entre le gardien Sedki Debchi et son défenseur central Mohamed Amine Tougaï. Le premier n’a pas su diriger sa défense, alors qu’il était bien positionné pour fermer l’angle de tir et pouvait intercepter sans difficulté le ballon s’il avait su replacer sa défense, Tougaï en particulier, qui aurait dû d’ailleurs lui laisser le ballon.

Pour ce qui est du défenseur algérien, on ne recrute pas un joueur étranger pour qu’il se fasse expulser au Bardo, ce qui lui a fait rater le classico contre l’ESS, privant ainsi son entraîneur de ses services. De plus, en reprenant du service avant-hier à Sfax, il a commis l’erreur monumentale de repousser le ballon de la tête et de le dévier devant un Ahmed Ajjel qui ne pouvait refuser un tel présent et  trompait la vigilance de Debchi qui n’a pas eu le temps de se remettre sur pied. L’action s’est passée tellement vite. Bref, l’Espérance de Tunis est passée à côté d’une victoire à portée de main à cause d’une défense flottante. Car même si elle a été dominée par son hôte durant les vingt premières minutes de jeu, notamment au niveau de l’entrejeu, l’EST a pu le surprendre grâce à une jolie combinaison entre El Houni, passeur, et Badri, buteur.

Le ratage de Riadh Ben Ayed !

A partir de la 26’, quand Badri a ouvert le score et une heure durant, les Espérantistes ont maîtrisé parfaitement les débats, à même d’imposer leur jeu à leur hôte. Des moments forts que les «Sang et Or» n’ont pas su exploiter à 100%, même si une occasion en or s’est présentée à Riadh Ben Ayed pour doubler la mise, mais sa balle s’est écrasée sur le poteau (65’).

A part la grosse occasion de Ben Ayed, on n’a pas vu des Espérantistes suffisamment déterminés pour enfoncer le clou par un deuxième but. De plus, on a vu un Sedki Debchi «étourdi » et hésitant sur deux actions au moins qui auraient pu coûter cher à l’équipe. Par ailleurs, ce n’est pas la première fois que Debchi se montre hésitant. Sauf qu’à Sfax, son flottement et celui de sa défense, qu’il n’arrive pas à bien diriger, ont sauté aux yeux. Un match nul au goût d’une défaite et deux points de perdus.

A Nabil Maâloul et à Hamdi Kasraoui l’entraîneur des gardiens, de savoir encadrer Debchi pour le bien du joueur, mais aussi de celui de l’équipe.

crédit photo : © Imed HADDAD

Laisser un commentaire