Migration des compétences et de la main-d’œuvre | Bouden au Sommet de l’OIT à Genève : « La Tunisie plaide pour une approche globale et participative »

 

La cheffe du gouvernement met en relief l’initiative du Président de la République d’organiser une conférence de haut niveau regroupant les pays concernés afin de trouver les solutions adéquates pour lutter contre ce phénomène.

La cheffe du gouvernement, Najla Bouden, a souligné,  aujourd’hui, lors de son entretien avec Amy Pope, élue nouvelle directrice générale de l’organisation internationale pour les migrations (OIM), l’impératif d’accroitre la coordination internationale concernant le traitement du dossier de la migration des compétences et de la main-d’œuvre afin de bénéficier de cette question sur différents plans.
Bouden a évoqué les défis relevés par la Tunisie suite à la prolifération de la migration irrégulière ainsi que les réseaux de traite de personnes et de migrants. Elle a affirmé à ce propos, l’impératif de trouver une approche globale et participative au dossier de la migration prenant en considération les dimensions de développement ainsi que celles liées aux aspects social, sécuritaire et humaine.
La cheffe du gouvernement a mis en relief à cette occasion l’initiative du président de la République d’organiser une conférence de haut niveau regroupant les pays concernés afin de trouver les solutions adéquates pour lutter contre ce phénomène.
Les deux parties ont également évoqué les projets de coopération réalisés actuellement en Tunisie tout en affirmant le souci de renforcer cette coopération notamment en ce qui concerne les effets des changements climatiques sur la migration internationale.
Bouden a, par la même occasion, félicité Amy Pope pour son élection première femme directrice générale de l’OIM, tout en réitérant le soutien de la Tunisie aux activités de cette organisation.

Propriété intellectuelle : L’initiative de la Tunisie, favorablement accueillie

Sur un autre plan, les moyens de développer la coopération entre l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), et les établissements de recherche scientifique, les pôles technologiques ainsi que les femmes artisanes en Tunisie, ont été au centre d’une réunion tenue à Genève entre la cheffe du gouvernement Najla Bouden, et le directeur général de l’OMPI, Daren Tang.
La rencontre a permis de passer en revue les différents domaines de coopération, enregistrant récemment une remarquable évolution, notamment avec la création d’un mastère « d’ingénierie de l’innovation et de transfert de technologie » avec l’université de Carthage.
L’initiative de la Tunisie relative à l’organisation des journées culturelles au siège de l’OMPI, sous le signe « les femmes tunisiennes et la propriété intellectuelle », a été favorablement accueillie.
La cheffe du gouvernement a, dans ce cadre, souligné l’attachement de la Tunisie à promouvoir la propriété intellectuelle et consolider la sensibilisation des jeunes innovateurs, notamment les femmes, au rôle des outils de la propriété intellectuelle afin de développer leurs idées et projets.
Bouden a signalé à cette occasion que la Tunisie compte des créateurs et des propriétaires de nouveaux établissements qui s’intéressent aux questions relatives aux droits de la propriété intellectuelle et la commercialisation de leurs produits.
« Les différentes structures tunisiennes dans le domaine de la propriété intellectuelle dont l’Institut national de la normalisation et de la propriété industrielle (INNORPI), et l’organisme tunisien des droits d’auteur et des droits voisins (OTDAV), œuvrent durant des années à développer le système de protection de l’innovation, de la créativité et de la recherche et à favoriser un climat encourageant la création des projets », a notamment fait remarquer Bouden.
La cheffe du gouvernement a affirmé, dans ce même ordre d’idées, que la Tunisie a accordé à l’innovation et à la création des projets, une priorité dans le cadre de « la vision de la Tunisie 2035 », en plus du programme national des réformes, compte tenue de sa conviction que l’innovation est un vecteur du développement économique.

Un commentaire

  1. Alaya Kouki

    14/06/2023 à 13:18

    En fait personne ne veut immigrer. Hier dans un entretien sur la Radio Nationale avec une association des médecins de famille, leur présidente a bien précisée que les médecins de Tunisie ne veulent pas immigrer à l’étranger s’il existe des actions concrètes suite à une vision globale nationale impliquant le ministère de la santé , celle des affaires sociales et les cliniques privés tels que la gestion locale des hôpitaux favorisant la concurrence …etc. Idem pour les ingénieurs et enseignants, financiers et administrateurs, techniciens et ouvriers spécialisés: une vision et des actions .

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