Le cinq tunisien surclassé par la Libye en championnat arabe : Lorsqu’on oublie son basket !

 

On dit «qu’il n’est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre» ou «qu’il est impossible de faire entendre raison à celui qui refuse de comprendre».

Choisissez ce que vous pourriez adresser à des responsables qui, pour des raisons qu’ils sont seuls à connaître, repoussent toute autre idée que la leur. Bien entendu, nous ne visons aucunement ces responsables de manière individuelle. Nous partons du principe qu’une décision est prise de manière collective (?!) et, de ce fait, qui engage tout le monde. Ceux qui se taisent, par crainte ou par manque de personnalité, demeurent responsables de toutes les conséquences qui découlent et sont donc redevables d’explications vis-à vis des adhérents (?!) d’une fédération.

Le mauvais moment

Au lendemain du changement de l’entraîneur national de basket-ball, nous avions reproché le choix du moment, alors que l’équipe se préparait à disputer le championnat arabe.

Un tout petit club de dernière division ne le ferait pas. Il aurait attendu la fin de cette compétition pour décider le changement «pour raison de santé». Nous ne serions pas surpris, entre parenthèses, que le technicien remercié soit recruté par un club une fois qu’il «aurait repris vigueur et retrouvé sa bonne santé» ! Passons. A la faveur de ce championnat arabe, nous étions complètement estomaqués par le niveau de notre «cinq». Indépendamment de la lenteur de son évolution, ce qui lui a valu une véritable correction de la part de son homologue égyptien, l’imprécision des tirs, les passes à haut risque, les fautes individuelles flagrantes, comme si les joueurs priaient les arbitres de les sanctionner, nous ont réellement surpris. Déçus.

Nos joueurs ont tout bonnement laissé leur basket à Tunis-Carthage et ont embarqué à destination du Caire, sans leur bagage technique et leur savoir-faire.

Nous avons vu tout simplement des clubs, en championnat, livrer de meilleures prestations. Alors quelle est la raison de cette étrange apparition du fantôme, de l’ombre d’une équipe, qui déteint sur le prestige de toute une discipline sportive alors qu’il n’y a pas longtemps dominait tout le continent ?

Beaucoup plus profond que cette affaire de changement de main, maladroite et inopportune, il y a de ces décisions catastrophiques que l’on aurait pu éviter avec plus de discernement. Et nous comprenons, dès lors, l’utilité des changements que se propose d’introduire la future loi régissant le sport national. Messieurs, s’il vous plait, activez, notre sport est en danger.

Il faut de nouvelles idées, des hommes et des dames neufs, avec beaucoup plus de volontarisme et moins d’égocentrisme.

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