Une aberration de plus

Le démarrage, aujourd’hui, de la campagne électorale des législatives, alors que les candidats à la présidentielle sont contraints de se conformer au «silence électoral», est une aberration tout à fait curieuse qui ouvre grande la porte des infractions les plus aisées aux partisans parmi les candidats à la présidence de la République.

Or, la plupart des partis soutenant un candidat à la présidentielle pourront ainsi poursuivre leur campagne sous le couvert des législatives, tout en lésant les candidats indépendants.

Cette concordance que rien ne justifie n’a pour argument que la volonté d’accorder aux listes candidates aux législatives du 6 octobre le nombre de jours prévu.

Alors que les autorités nationales, la diplomatie tunisienne et les médias s’activent à dorer et redorer le blason de notre pays et de hausser la crédibilité de notre démocratie et de son processus électoral, voilà que l’Isie donne du grain à moudre aux malintentionnés en ouvrant la porte aux infractions faciles.

Il est urgent et vital de voir l’Instance pour les élections réviser illico presto ce timing pervers.

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