« Le choix du premier gardien de la sélection nationale doit répondre à des critères bien précis : la forme du moment, la compétitivité, la régularité, l’expérience et le niveau du championnat dans lequel évolue le joueur.
Après s’être rétabli de blessure, Farouk Ben Mustapha est revenu à son meilleur niveau et s’est interposé à tous genres de tirs : de loin, du centre et des deux côtés. Il a été tout le temps décisif pour son équipe.
Moez Ben Chérifia a une expérience solide en Afrique. Il a joué le haut niveau avec son club. Car disputer une demi-finale de la Ligue des champions équivaut à celle d’une demi-finale ou même une finale de la CAN. Sa prestation à Lubumbashi contre le TP Mazembe en dit son long sur grande forme du moment et sa solide expérience en Afrique.
Moez Hassen, lui, est une valeur sûre. C’est un gardien d’avenir. Mais depuis sa blessure contractée au Mondial de Russie, il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu.
Aymen Mathlouthi est également une valeur sûre à la différence qu’il n’a pas besoin de beaucoup de temps de jeu pour décrocher sa place en sélection. Tout dépend de sa condition physique. Il a l’expérience nécessaire pour trouver ses repères sur le terrain sans avoir trop joué.
Si j’avais à sélectionner les gardiens de l’équipe nationale, j’aurais choisi Farouk Ben Mustapha en premier lieu, suivi de Moez Ben Cherifia. Par sa longue expérience internationale, Aymen Mathlouthi doit faire partie du groupe même s’il n’affiche pas une bonne condition physique. Reste à savoir s’il accepterait le rang de troisième gardien de la sélection ».
