Les indiscrétions d’Elyssa

 

QUI PEUT ME DIRE POURQUOI ?

Qui peut me dire pourquoi, en ces temps difficiles où toute économie est de rigueur, où le coût de l’électricité ne cesse de monter et où tout le monde cherche des solutions palliatives, les réverbères de certaine rues et avenues restent allumés toute la journée durant, quand bien d’autres sont éteints la nuit. On me dit que c’est pour changer les lampes grillées. Cela vous semble-t-il logique ? Et ne serait-il pas plus économique de payer quelques heures supplémentaires à quelques agents qui feraient le tour de la ville pour signaler les déficiences. Lesquelles seraient réparées au matin ?
Chez nous on dit : «Où est ton oreille?…».

LE CABLE

Tout le monde en parle. Il mesurerait 230 km, prévoirait une connexion de 600 MW entre la Tunisie et la Sicile et coûterait la somme de 850 millions d’euros. Représentant une réponse à la crise énergétique mondiale actuelle, il offrirait des perspectives extraordinaires en termes d’essor économique et d’emploi. Espérons que l’on ne fera pas qu’en parler.

FORUM MONDIAL DE LA MER

La sixième édition du Forum mondial de la mer-Bizerte se tiendra les 22 et 23 septembre prochain. Tous ceux que les mers et océans concernent y seront pour parler pollution, changements climatiques, techniques de pêche, espèces menacées et découvertes récentes de fonds marins. Mais aussi d’îles inconnues, de trésors d’épaves et des morts mystérieuses des baleines.

THE RETURN

La mer n’intéresse pas uniquement les scientifiques mais aussi les artistes. Quand tout le monde parle des mouvements migratoires du sud vers le nord, Skander Khlif, lui, s’intéresse au flux opposé : celui que la diaspora nordafricaine entreprend chaque été pour un retour au pays. Il y voit un rite de découverte de soi et de reconnexion avec ses racines. Tel est l’argument du projet photographique et de l’histoire singulière que raconte son exposition à Archivart cette semaine.

BLACK AND WHITE CIRCUS

C’est un spectacle multidisciplinaire que nous propose Nawel Skandrani que l’on n’avait pas vue depuis longtemps. Depuis plusieurs années, la danseuse chorégraphe s’est tournée vers le spectacle multidisciplinaire. Alliant danse, cirque, théâtre, chant, poésie, cinéma, cette création, Black and White Circus, a pour but d’ouvrir une porte sur le monde des minorités.
Ce sera au théâtre des régions, à la Cité de la culture, les 23, 24 et 25 février

 

 

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