Les riches et les pauvres

Editorial La Presse

Il vient rarement à l’esprit  de certaines parties étrangères de s’interroger sur les défis et les exigences auxquels font face les pays en quête de développement, de progrès et de croissance. Les véritables besoins et impératifs propres à ces pays, ignorés sous l’effet d’arguments erronés, ont fait que l’on continue à se tromper non seulement de priorité, mais aussi des facteurs de réussite. Il est indispensable de tirer les enseignements de cette injustice consistant à considérer certains pays comme prédestinés à la résignation et seuls concernés par les sacrifices.

Mais dans un monde hyperdivisé, une moitié pour les riches et l’autre pour les pauvres, il y a pourtant bien des pays qui ne méritent pas en définitive le procès en sorcellerie que beaucoup sont en train de leur intenter.

En dépit des contraintes qui n’en finissent pas, il y a assurément des pays qui sont capables de réussir et  même d’identifier de nouveaux cadres de coopération en dehors du système monétaire international établi après la Seconde Guerre mondiale.

Saïed ne laisse pas passer une occasion sans rappeler que «ce système n’est plus valide sous sa forme et son contenu actuels».  Il précise que « la Tunisie n’a pas de missiles intercontinentaux, mais elle a une souveraineté qui traverse les océans et les continents ».

Il est plus que jamais admis que la Tunisie d’aujourd’hui aspire à un nouvel avenir sous de nouvelles formes de coopération et de rapprochement entre les peuples.

Dans un monde où les grands hommes, les vrais, sont devenus minoritaires, les courageux aussi, beaucoup de dirigeants et d’hommes d’Etat ont pris l’habitude de ne pas s’assumer, ou encore de se disculper dans les échecs. Inexistants dans les moments difficiles et effacés devant les problèmes, ils en avaient ajouté à ce tableau noir un déficit d’implication évident. Cela inspire autant le sens de l’irresponsabilité que le manquement aux devoirs.

Mais parfois, la présence d’hommes d’Etat qui ont le sens du dévouement, de la loyauté et de l’appartenance peut être une étape captivante pour le présent et l’avenir d’un pays. Cela représente même un état de grâce susceptible d’entraîner une vague porteuse et bénéfique.

Il est intéressant de noter que le mémorandum d’entente sur le partenariat stratégique et global entre la Tunisie et l’Union européenne stipule la nécessité du rapprochement entre les peuples. Mais il le sera encore davantage lorsqu’il consacrera, comme le revendique le Président de la République, «une égalité effective et non une sympathie sans respect».

Un commentaire

  1. Dr. E. Moudoud

    19/07/2023 à 21:45

    GRAND MERCI ENCORE SI JALEL. ON VERRA QUI VA ‘RESPECTER’ QUOI ET SI ON NE VA PAS DE NOUVEAU VENIR NOUS ‘EMMERDER’ AVEC DE NOUVELLES ‘DEMANDES’ AUSSI FARFELUES QU’INSULTANTES…L’EU QUI EST ‘INCAPABLE’ DE PROTÉGER SES FRONTIÈRES DEPUIS 1945 ET LA FIN DE LA ‘GUERRE D’ALGÉRIE’…NOUS DEMANDE…SANS AUCUNE ‘HONTE’ DE PROTÉGER SON ‘FLANC SUD’…EN NOUS ‘JETANT’ SUR LA FIGURE QUELQUES DE MILLIONS De US $ EN FONCTION DU TAUX DE CHANGE… ALORS QUE LE PROBLÈME, PLUS PROFOND ET PLUS ‘STRUCTUREL’ SE ‘TROUVE’ CHEZ NOS FRÈRES EN AFRIQUE SUB-SAHARIENNE…DONT LES RESSOURCES NATURELLES CONTINUENT À ÊTRE ‘PILLÉES’ TOUS LES JOURS PAR CETTE MÊME EU…MÊME ‘KAFKA’ VA DEVENIR ENCORE PLUS….’FOU’. VIVE LA TUNISIE. VIVE LA RÉPUBLIQUE. VIVE KAIS SAIED. BOURGUIBA NE MOURRA JAMAIS…JAMAIS.

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