«Arts visuels en Tunisie, Artistes et institutions 1881-1981» de Alia Nakhli : Un document essentiel

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L’ouvrage continue à faire l’objet de rencontres, de débats et autres signatures et après un passage chez El Warcha/Collaborative design studio, le 7 mai dernier, il sera présenté, le 25 mai prochain, à la Librairie Fahrenheit 451 à Carthage. Le débat sera assuré par Ahlem Ghayaza et Kmar Bendana.

Avec le prix Zoubeida Bchir de la recherche scientifique en langue française de l’année 2023, récemment octroyé par le Centre de recherche, d’études, de documentation et d’information sur la femme (Credif), le livre «Arts visuels en Tunisie, Artistes et institutions 1881-1981» de l’historienne de l’art contemporain Alia Nakhli s’impose comme un document essentiel qui revient sur la genèse d’un secteur qui prend forme à partir de la fin du XIXe siècle, et ouvre de multiples pistes de réflexion et de travail sur l’histoire contemporaine de la Tunisie.

Paru il y a un an aux éditions Nirvana, le livre «raconte la mise en place d’un système moderne des arts visuels en Tunisie autour des institutions et met en évidence le rapport entre des artistes et des institutions phares des arts visuels dans un contexte colonial et post-colonial. Les modalités de passage de l’ère du Protectorat à celle de la construction d’un Etat-nation montrent la permanence des structures et des discours malgré les crises et les vicissitudes de l’histoire», affirme son auteure qui est également maître-assistante à l’Ecole supérieure des sciences et technologies du design (Essted), à l’Université de La Manouba.

En réalisant ce travail, Alia Nakhli enrichit les entrées dans l’histoire culturelle contemporaine de la Tunisie, en mettant à plat une documentation (articles de revues, catalogues, ouvrages), des photos et des reproductions (provenant d’archives privées et publiques) et rassemble des informations et des données qui tracent une vue d’ensemble sur l’évolution du contexte intellectuel et artistique tunisien tout au long d’un siècle riche en événements et en mutations. Elle pose des éléments pour des recherches sur les pratiques sociales autour de l’art et sur les aspects politiques et matériels de la culture artistique.

L’ouvrage continue à faire l’objet de rencontres, de débats et autres signatures et après un passage chez El Warcha/Collaborative design studio, le 7 mai dernier, il sera présenté, le 25 mai prochain, à la Librairie Fahrenheit 451 à Carthage. Le débat sera assuré par Ahlem Ghayaza et Kmar Bendana. Cette dernière, qui est professeur d’histoire contemporaine à l’Université de La Manouba et chercheur associée à l’Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain, a signé la préface du livre.

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